Mont-Dore, [04/03/2025] – Un mouvement de protestation secoue actuellement les rangs de la police municipale du Mont-Dore, révélant un climat social tendu. Les agents, en arrêt de travail, pointent du doigt une série de griefs accumulés, allant de la « mauvaise gestion » de l’institution à un sentiment d’abandon de la part des élus.
𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐞̀𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐫𝐮𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬
Les syndicats et représentants du personnel détaillent les raisons de cette mobilisation :
– 𝐔𝐧𝐞 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞́𝐞 : La direction de la police municipale (PM) est accusée de dysfonctionnements chroniques, avec des décisions jugées incohérentes et un manque de vision stratégique.
– 𝐋𝐞 𝐝𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐢𝐫𝐢𝐞 : Les agents dénoncent un « abandon » par le maire, qui refuserait d’écouter leurs revendications, malgré des alertes répétées sur leurs conditions de travail.
– 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐫𝐦𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐬𝐮𝐬𝐩𝐞𝐧𝐬 : Bien qu’une délibération municipale ait acté, il y a deux ans, la nécessité de former les policiers à l’usage des armes, aucune initiative concrète n’aurait été lancée, exposant les agents à des risques accrus.
– 𝐀𝐛𝐚𝐧𝐝𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐞́𝐦𝐞𝐮𝐭𝐞𝐬 : Lors de récentes tensions urbaines, les policiers municipaux affirment avoir été laissés sans soutien opérationnel, malgré des situations à haut risque.
– 𝐇𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐩𝐩𝐥𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐲𝐞́𝐞𝐬 : Un contentieux vieux de quatre ans cristallise la colère : des centaines d’heures supplémentaires n’auraient jamais été rémunérées, plongeant certains agents dans des difficultés financières.
– 𝐔𝐧𝐞 𝐡𝐢𝐞́𝐫𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 : Le directeur de la sécurité, son adjoint et l’encadrement de la PM sont décrits comme « incompétents », « absents » avec des méthodes de management qualifiées de « déconnectées du terrain ».
𝐔𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́
Les agents de police municipale réclament une intervention urgente des autorités pour apaiser la crise, exigeant des réponses concrètes sur la formation, la rémunération des heures supplémentaires et un renouvellement de la gouvernance. La mairie, interpellée, n’a pour l’heure pas communiqué officiellement sur le sujet, alimentant les craintes d’une escalade du conflit.
Ce mouvement de contestation met en lumière les fragilités d’un service public essentiel, tandis que les questions de sécurité et de confiance des citoyens restent en suspens.