Une violente altercation impliquant jusqu’à 400 personnes a eu lieu dans cet établissement nocturne de la presqu’île de Nouville, provoquant des blessures et des dégradations. Les autorités locales examinent les responsabilités et envisagent des mesures restrictives pour les lieux de divertissement nocturne. Des réactions politiques, notamment de la part des indépendantistes, mettent en garde contre une éventuelle instrumentalisation de cet incident, tout en insistant sur le fait qu’il ne doit pas être comparé aux événements insurrectionnels de mai 2024.
Ce n’est pas un simple fait divers qui s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche dernier.
La soirée « Ladies Night », ouverte à tous, a dégénéré en une bagarre massive, entraînant des dégâts matériels et des vols. Les forces de police et de gendarmerie ont dû faire face à une situation particulièrement dangereuse.
« Les agents ont été confrontés à des individus très hostiles lors de leur intervention pour rétablir l’ordre » a déclaré une proche de l’affaire.
La rixe, qui a rassemblé entre 300 et 400 personnes, a conduit à des représailles contre les forces de l’ordre, qui ont été la cible de projectiles, de bouteilles en verre et d’autres objets. Au total, sept personnes ont été blessées, dont un gendarme, un policier et un agent de sécurité, ainsi qu’une victime d’extorsion ayant subi des violences. Heureusement, les blessures sont légères et les dégradations restent mineures, bien qu’une trentaine de bouteilles d’alcool aient été dérobées.
Qui est responsable ?
Il est désormais crucial d’établir les responsabilités de chacun dans cet incident.
« Nous appelons à la responsabilité tant des clients que des gérants des établissements de nuit », souligne-t-elle.
Une procédure contradictoire a été lancée pour envisager une fermeture administrative du 1881.
« Cet événement doit être analysé avec discernement. Il s’est produit à la suite d’une soirée où les organisateurs semblent avoir été dépassés. Des individus en état d’ivresse manifeste se sont retrouvés sur la voie publique, ce qui implique une certaine responsabilité de l’établissement dans la gestion de l’événement », a-t-elle ajouté.
Le Haut-commissariat a déjà rencontré le gérant du 1881 et prévoit de rassembler prochainement tous les gérants de bars et discothèques de Grand Nouméa pour discuter de leurs responsabilités légales et administratives. En raison de la gravité de l’incident, des mesures supplémentaires pourraient être envisagées.
« Nous restons vigilants et prêts à prendre d’autres mesures restrictives si nécessaire », conclu-t-elle.