Après six années intenses à la tête de la commune du Mont-Dore, Éddie Lecourieux a officiellement annoncé sa démission le 8 mai dernier.
Un départ mûrement réfléchi
Le maire démissionnaire a balayé l’idée d’une décision prise à la hâte : « Je ne prends jamais de décision sur un coup de tête. Cela fait plusieurs années que ma santé est précaire et les choses se sont accélérées cette année« . Il précise avoir perdu « beaucoup d’amis proches et précieux« , ce qui a contribué à sa réflexion.
Le choix de la date du 8 mai n’est pas anodin : « C’est une date symbolique pour m’incliner devant le drapeau, devant le monument aux morts, pour remercier les anciens et honorer la République« .
Un mandat marqué par les crises
Éddie Lecourieux dresse le bilan d’un mandat particulièrement éprouvant : « Six années avec toutes les galères : le Covid, les référendums, la crise économique, la crise sociale, les émeutes, les crises météorologiques… On a tout eu« .
Il évoque particulièrement la situation à Saint-Louis qui a « coupé la commune en deux » pendant huit mois : « C’est incroyable ce que nous avons vécu. Aujourd’hui encore, les gens ne rentrent pas après la nuit par peur, malgré la présence des forces de l’ordre« .
Un successeur désigné
Le maire sortant soutient la candidature d’Élisabeth Rivière pour lui succéder : « Elle a l’ADN nécessaire, c’est la fille d’Yves Dabin, un monument de la vie communale« . L’élection du nouveau maire aura lieu mercredi prochain.
Projets et avenir
Malgré les difficultés, Éddie Lecourieux reste optimiste pour l’avenir : « Je crois en la Nouvelle-Calédonie. Après ces périodes compliquées, une période nouvelle arrivera« . Il évoque notamment le projet de marina au Vallon-Dore et le potentiel minier de la commune.
Quant à son avenir personnel, le maire démissionnaire envisage de « prendre du temps pour lui » tout en restant engagé : « Je resterai au Rassemblement si je peux apporter quelque chose. J’ai envie de m’impliquer dans des associations, dans l’environnement« .