Le Japon atteint une vitesse Internet expérimentale de 1,02 pétabit par seconde en laboratoire, renforçant son leadership en IA et cloud. Cette prouesse, loin des usages domestiques, marque une étape clé pour les réseaux backbone.
Une prouesse expérimentale en laboratoire
Le 11 juillet 2025, l’Institut national des technologies de l’information et des communications (NICT) du Japon annonce un record mondial : une vitesse de 1,02 pétabit par seconde sur fibre optique, réalisée en laboratoire. Cette performance, 100 000 fois supérieure aux connexions domestiques (10 Gbps), repose sur une fibre à quatre cœurs et 800 canaux via la multiplexation en longueurs d’onde. Selon Nikkei Asia, un ingénieur du NICT explique
Cette technologie vise les réseaux stratégiques, pas les foyers.
L’image du « téléchargement de Netflix en une seconde » est une illustration, non une réalité concrète.
Applications pour réseaux stratégiques
Ce record cible les réseaux backbone, essentiels pour l’IA, le cloud et les communications longue distance, comme la téléchirurgie ou les datacenters. En Nouvelle-Calédonie, où l’Internet coûte environ 10 000 XPF/mois pour 100 Mbps (en moyenne), cette avancée reste hors de portée domestique mais pourrait inspirer des upgrades de réseaux régionaux. Le Japon surpasse la Chine et les États-Unis, renforçant sa souveraineté technologique face au précédent record de 800 Tb/s (2023).
Défis et perspectives d’avenir
Expérimentale, cette technologie nécessitera des années avant une application pratique. Le NICT et NTT visent un réseau « téra-bit » national d’ici 2030, avec des coûts estimés à 120 milliards XPF pour les infrastructures. En Nouvelle-Calédonie, où la fibre optique est limitée hors Nouméa, les investissements locaux restent prioritaires pour combler le fossé numérique, avant d’envisager de tels débits.