Régie Pub
dimanche 19 octobre 2025
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
No Result
View All Result

La guerre oubliée qui a fait vaciller la France entière

La Dépêche de Nouméa par La Dépêche de Nouméa
19 juillet 2025
dans Mémoire
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
4 minutes

Le 19 juillet 1870, la France entre dans un conflit éclair avec la Prusse. En six mois, l’Empire s’effondre, Paris est assiégé, l’Alsace-Lorraine annexée. Et l’Europe bascule.

Bismarck provoque, Napoléon III tombe son le piège

Otto von Bismarck, chancelier du roi de Prusse, oriente habilement la diplomatie européenne pour unifier l’Allemagne par le conflit. La succession au trône d’Espagne devient un prétexte : un prince prussien y est pressenti, ce qui inquiète la France. Après une dépêche du roi, Bismarck déforme une dépêche diplomatique (la fameuse « dépêche d’Ems »), transformant un compromis en humiliation pour l’Empire français. Le ton monte. Le 19 juillet 1870, Napoléon III déclare officiellement la guerre à la Prusse. L’opinion publique est galvanisée. Mais l’armée est-elle prête ? Pas du tout.

Face à une Prusse unie et modernisée, la France aligne péniblement 250 000 soldats, mal équipés, mal dirigés, sans logistique. L’Empereur, affaibli par la maladie, prend lui-même la tête des opérations. En face, 800 000 soldats prussiens et allemands sont mobilisés en un temps record grâce au chemin de fer. La guerre va tourner au carnage.

L’armée française s’effondre, Paris est encerclé

Les premières batailles virent au désastre. À Wissembourg, Woerth, Forbach, Beaumont, les troupes françaises sont repoussées sans ménagement. Le 2 septembre, à Sedan, Napoléon III capitule et tombe aux mains de l’ennemi. En réaction, la République est proclamée à Paris deux jours plus tard. Un gouvernement de Défense nationale est mis en place, bien décidé à poursuivre la guerre. Il envoie Gambetta organiser la résistance depuis Tours. Paris, assiégé, résiste tant bien que mal, malgré le froid, la faim, les bombardements. La guerre devient totale et désespérée.

Pendant ce temps, Metz tombe avec la trahison du maréchal Bazaine, livrant 173 000 soldats à l’ennemi. Strasbourg, Bitche, Belfort se battent héroïquement. Des armées de volontaires, de mobiles, de francs-tireurs surgissent. Certaines obtiennent des victoires (Coulmiers, Patay), mais la machine de guerre prussienne est implacable.

Le 28 janvier 1871, Paris capitule. Les conséquences sont terribles : une indemnité de 5 milliards de francs-or est exigée. L’Alsace et une partie de la Lorraine sont cédées. L’armée allemande défile sur les Champs-Élysées. La France est humiliée.

De la défaite à l’esprit de revanche

La défaite militaire se double d’une crise intérieure majeure. Une partie du peuple de Paris refuse la reddition. Le 18 mars 1871 éclate la Commune, insurrection ouvrière qui tourne à la guerre civile, réprimée dans le sang. Pendant ce temps, l’Allemagne proclame son empire dans la galerie des Glaces à Versailles. Une revanche symbolique éclatante sur l’humiliation de Louis XIV à l’égard de l’Allemagne.

Mais cette humiliation va forger un nouvel imaginaire français. Partout, on érige des monuments aux morts, des ossuaires, des statues patriotiques. Le Souvenir français est créé pour entretenir la mémoire des soldats tombés. Des tableaux comme Les Dernières Cartouches, des figures comme le Lion de Belfort deviennent icônes nationales.

La République se stabilise, mais la « ligne bleue des Vosges » reste dans tous les esprits. L’armée et l’école deviennent les piliers de la revanche. En Allemagne, le chancelier Bismarck isole diplomatiquement la France à travers une toile d’alliances (Triple Alliance, Duplice). De son côté, la France se tourne temporairement vers la colonisation, mais le souvenir de 1870 reste vif. La crise Schnæbelé de 1887, puis la montée du boulangisme, témoignent de cette tension constante.

L’esprit de revanche couve. Beaucoup de généraux de 1914 sont des vétérans de 1870. Lorsque la Grande Guerre éclate, c’est en partie l’héritage de ce conflit oublié.

La guerre de 1870 fut plus qu’une défaite : un séisme géopolitique, une fracture nationale, un acte fondateur de l’Allemagne moderne. Elle a façonné les mentalités françaises pour un demi-siècle, jusqu’à la Première Guerre mondiale. À Sedan, Paris, Belfort ou Metz, les fantômes de 1870 hantent encore l’Histoire.

Tags: Alsace-Lorrainearmée françaiseBismarckCommune de Parisdépêche d’EmsEmpire allemandguerre de 1870ligne bleue des Vosges.Napoléon IIIPrusserevancheSedanSouvenir françaistraité de FrancfortTroisième République

Continuer la lecture

Quand Jakarta a dit non à la dictature communisteMémoire

Quand Jakarta a dit non à la dictature communiste

30 Sep 2025
Comment 4 adolescents ont changé l’histoire à MontignacMémoire

Comment 4 adolescents ont changé l’histoire à Montignac

12 Sep 2025
Ils ont tué MountbattenMémoire

Ils ont tué Mountbatten

27 Août 2025
Les Templiers : la gloire et la chute d’un ordre chrétienMémoire

Les Templiers : la gloire et la chute d’un ordre chrétien

13 Oct 2025
Article précédent

La chasse au cash qui fait trembler la loi

Article Suivant

FR-Alert débarque : vos téléphones vont hurler

Article Suivant

FR-Alert débarque : vos téléphones vont hurler

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Fil d'infos

18/10 à 17:00

Prince Andrew : le frère qui embarrassait la monarchie

Il voulait sauver la face, préserver l’institution et rendre service à la Couronne.En renonçant lui-même à ses titres, le prince Andrew évi...

18/10 à 16:00

La SLN rouvre Doniambo : une plongée publique au cœur du nickel

La Société Le Nickel (SLN) a officiellement relancé ses visites guidées du site pyrométallurgique de Doniambo, à Nouméa. Ces visites, désor...

18/10 à 15:00

Le drame caché derrière les écrans

Les écrans ont colonisé les chambres et les cerveaux de nos enfants. Santé publique France tire la sonnette d’alarme : dès 3 ans, la dépenda...

18/10 à 14:00

Arnaque bancaire : la police sonne l’alerte nationale

Madeleine, 73 ans, pensait avoir affaire à son banquier. En quelques minutes, elle a perdu 500 000 F. Une voix calme, un ton rassurant, un discour...

18/10 à 13:00

Louis XIV efface un siècle d’histoire en une signature !

Le 18 octobre 1685, Louis XIV scelle l’unité religieuse du royaume en révoquant l’édit de Nantes. En un trait de plume, le Roi-Soleil efface...

Logo La Depeche
L'actualité en continue
sur La Dépêche
logo ladepeche nc

RUBRIQUES

  • Au delà du récif
  • Economie
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Vidéos

Le réseau

  • OcéaneFM
  • Le JDD
  • La Dépêche de Nouméa
  • SudTV
  • La Factory

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

  • À votre avis ?
  • Accueil
  • BTM Radio
  • Contact
  • Le Flux
  • Mentions Légales
  • Météo
  • Politique de Confidentialité
  • Politique de cookies
  • Régie Pub

© 2025 - La Dépêche de Nouméa

VALLON-DORE : UNE SEPTUAGéNAIRE VIOLéE ET CAMBRIOLéELA CALéDONIE DéFEND SA VOIX FACE AUX INGéRENCES éTRANGèRESLA REFONDATION CALéDONIENNE EST EN MARCHEQUAND LE SPORT DEVIENT CIMENT SOCIAL : LA FONDATION ROGER KADDOURLE JUGEMENT DE L’ÉTAT : UNE QUESTION DE DIGNITéPHILIPPE GOMèS : L’ADIEU D’UN HOMME DU SYSTèME à SON SYSTèMEUNE CELLULE POUR SARKOZY, UNE HONTE POUR LA FRANCE ?CHRISTIAN TEIN : DE L’AUDITION à LA MENACE DéGUISéE

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo

© 2025 - La Dépêche de Nouméa