PlastiNord a brûlé, Pouembout est en crise, et les jeunes foutent le feu comme d’autres vont au snack.
J’ai allumé la radio. Le Palika a lancé sa campagne pour défendre l’accord de Bougival.
Oui, l’accord que certains signent à Paris et n’assument plus en tribu.
Eux, ils assument. Ils parlent. Ils expliquent. Ils défendent.
Ils disent même que c’est « bon pour la Nouvelle-Calédonie ».
Un projet « qui n’arrange personne mais satisfait tout le monde ». Fallait oser.
À Koné, on respire du plastique, et à l’île des Pins, on empêche les cambriolages à coups de solidarité de voisinage.
VKP, c’est feu, casse et délinquance en série.
La gendarmerie enquête. Encore.
Pendant ce temps, Valls était en Polynésie.
Aux Marquises, on lui a dit :
Nous sommes Français, et on le dit sans trembler.
Message reçu.
À Limoges, les CRS ramassent les cocktails Molotov.
En Ukraine, Zelensky veut relancer les négos.
À Los Angeles, un mec a foncé en voiture sur une foule, 30 blessés.
Parce qu’il n’a pas pu entrer en boîte. Ambiance.
Et pendant que le monde prend feu, Nakutakoin tournait à plein régime.
Du karting pour les gosses qui rêvent d’Australie.
Des enfants de 11 ans qui veulent doubler les Australiens.
Eux au moins ont un cap.
À Nouméa, on rendait hommage aux Justes de France.
Parce que résister, parfois, c’est juste être humain.
Et parce qu’il faut encore se souvenir que le mal ne prévient pas.
Dans le reste du territoire, trail, natation, rallye, pétanque, foot, tennis de table.
Oui, il y a une vie normale. Même quand tout crame autour.
Et côté météo ?
Pluie sur le sud, vent sur les extrémités, grisaille au réveil.
Parfait résumé du climat politique aussi.
Bref.
La Calédonie a le feu aux trousses, mais certains veulent encore y croire.