Alors que le travail des enfants touche encore près de 20 % des jeunes en Afrique, la Nouvelle-Calédonie bénéficie d’un cadre protecteur hérité du droit français.
Des chiffres mondiaux qui font froid dans le dos
L’Organisation internationale du travail (OIT) et l’UNICEF publient des données alarmantes pour 2024 :
Proportion d’enfants de 5 à 17 ans contraints de travailler :
Afrique : 19,8 %
États arabes : 5,6 %
Amériques : 3,9 %
Asie & Pacifique : 3,3 %
Europe & Asie centrale : 3,3 %
Travail dangereux des enfants :
Afrique : 5,8 %
Amériques : 2,5 %
États arabes : 2,2 %
Asie & Pacifique : 2,0 %
Europe & Asie centrale : 1,4 %
Ces chiffres montrent que le travail infantile reste une réalité massive dans de nombreuses régions, malgré les conventions internationales.
En Nouvelle-Calédonie, la loi française protège les enfants
En Nouvelle-Calédonie, le Code du travail local s’appuie sur les fondements du droit français :
L’âge légal pour travailler est fixé à 16 ans révolus.
Une exception encadrée existe à partir de 14 ans, mais uniquement pendant les vacances scolaires, avec :
Accord écrit des parents
Autorisation préalable de l’inspection du travail
Interdiction des travaux pénibles, dangereux ou de nuit
Tout travail qui nuit à la scolarité est interdit.
Le travail dangereux est strictement prohibé pour les mineurs, même au sein d’une entreprise familiale.
Ce cadre juridique protège les enfants calédoniens de toute forme d’exploitation précoce.
Une protection légale à ne jamais banaliser
Ce rappel montre que la Nouvelle-Calédonie, grâce à son appartenance à la République, bénéficie d’un socle juridique solide, contrairement à d’autres régions du monde où la pauvreté, l’instabilité ou l’absence d’État de droit favorisent l’exploitation des enfants.
Préserver ce cadre, c’est garantir à chaque enfant calédonien le droit fondamental de grandir libre, instruit, et protégé.