Le 24 juillet 2025 marque l’Earth Overshoot Day, date où l’humanité a épuisé les ressources renouvelables annuelles de la Terre, selon le Global Footprint Network (GFN). C’est une semaine plus tôt qu’en 2024 (1er août). En déficit écologique pour le reste de l’année, nous consommons 1,8 fois plus que la biocapacité planétaire, accentuant la pression sur les écosystèmes. Des actions urgentes sont nécessaires pour #MoveTheDate.
Une date de dépassement toujours plus précoce
Cette avance de 8 jours résulte d’une révision à la baisse de la capacité des océans à absorber le CO₂, d’une augmentation de l’empreinte écologique par habitant et d’une biocapacité réduite. En 2025, nous consommons les ressources 1,8 fois plus vite que la Terre ne peut les régénérer, aggravant la surexploitation des forêts, océans et sols.
Des chiffres alarmants
Année | Date du Jour du Dépassement |
---|---|
2024 | 1er août |
2025 | 24 juillet |
Cette tendance, où l’Earth Overshoot Day avance chaque année, reflète une surconsommation croissante. En 1971, ce jour tombait le 25 décembre ; en 2025, il arrive après seulement 7 mois. Si le monde vivait comme la France, ce seuil aurait été atteint dès le 19 avril, selon Jean Burkard, directeur du plaidoyer au WWF France.
Cette date précoce est un signal d’alarme. Nos modes de vie ne sont pas soutenables !
insiste-t-il.
Facteurs expliquant l’avancée
- Moins d’absorption de CO₂ : Les océans absorbent moins de carbone que prévu.
- Empreinte écologique accrue : Consommation d’énergie, d’eau et d’aliments en hausse.
- Données affinées : Méthodologies actualisées du Global Footprint Network pour 2025, basées sur des données ONU et des estimations.
Solutions pour #MoveTheDate
Le Global Footprint Network appelle à des actions concrètes pour retarder l’Earth Overshoot Day. Parmi les mesures :
- Réduire les émissions carbone (transports, industrie, alimentation).
- Adopter une économie circulaire et limiter le gaspillage.
- Privilégier une consommation locale et végétarienne.
- Mettre en place des politiques publiques : taxes carbone, incitations à l’efficacité énergétique.
Passer de 39 % à 75 % d’électricité bas-carbone pourrait repousser la date de 26 jours, selon le Global Footprint Network. En 2022, la réduction des déchets alimentaires a été identifiée comme pouvant gagner 13 jours.
Un appel urgent à l’action
La pression sur les écosystèmes s’intensifie, avec des conséquences comme la perte de biodiversité, les sécheresses et les incendies. Les citoyens, entreprises et gouvernements doivent agir pour réduire l’empreinte écologique. En Nouvelle-Calédonie, des initiatives comme la restauration forestière à la Vallée de La Coulée montrent l’exemple. Le message est clair : sans changement, la dette écologique menace les générations futures.