Un accord clair, une parole tenue. Face aux reniements du FLNKS, l’UNI défend la voie du réalisme.
Accord de Bougival : l’UNI tient parole, quand le FLNKS recule
Pourquoi l’UNI a-t-elle signé l’accord de Bougival ? La réponse est simple : parce qu’il est le fruit de neuf mois de négociations intenses, menées avec l’ensemble des partenaires locaux et l’État, sous l’impulsion de Manuel Valls, alors ministre des Outre-mer. De Paris à Nouméa, en passant par Deva et Bougival, les discussions ont permis d’aboutir à un compromis solide. Là où le FLNKS choisit de renier sa signature, l’UNI assume sa responsabilité. Car l’histoire ne s’écrit pas avec des revirements, mais avec des engagements tenus.
Cet accord n’est pas une improvisation : il s’inscrit dans la continuité des accords de Matignon et de Nouméa, tout en traçant une perspective claire. Il organise une trajectoire d’émancipation et de décolonisation ordonnée, affirme l’existence d’un peuple calédonien et prépare la montée en puissance d’un véritable État de Nouvelle-Calédonie.
Face à certains indépendantistes radicaux qui nient les faits et renient leur engagement, l’UNI trace une ligne droite : assumer, construire, avancer.
Un accord structurant pour le peuple calédonien
Le texte signé à Bougival confirme la reconnaissance de l’identité kanak tout en affirmant l’existence d’un peuple calédonien dans son ensemble. C’est une avancée majeure : une nationalité propre sera créée, dotée d’un code, garantissant l’unité et la stabilité des scrutins futurs.
Les institutions sont renforcées. Le Congrès comptera 56 membres, les provinces disposeront de moyens accrus, et une loi fondamentale fixera les signes identitaires, les chartes de valeurs et l’organisation de la citoyenneté calédonienne. Autrement dit, la Nouvelle-Calédonie se dote des outils de son avenir, en consolidant les équilibres existants.
L’UNI insiste sur un point central : les compétences régaliennes seront progressivement transférées, dans un cadre de souveraineté partagée avec l’État. Relations internationales, défense, sécurité, monnaie, justice : rien n’est oublié. Le texte prévoit également la formation des cadres locaux pour permettre aux Calédoniens de maîtriser demain ce qui relève aujourd’hui de Paris.
Une vision économique et sociale crédible
Ce qui distingue l’UNI du FLNKS, c’est sa volonté d’agir sur le concret. L’accord de Bougival n’est pas seulement institutionnel, il porte aussi des ambitions économiques et sociales. La Nouvelle-Calédonie bénéficiera d’un pacte de refondation visant l’assainissement des finances publiques, l’équilibre budgétaire et la relance de l’économie.
La filière nickel, colonne vertébrale du territoire, sera sécurisée et valorisée grâce à un plan stratégique. La diversification économique, l’emploi, l’éducation, la santé et le logement figurent également au cœur de cet engagement. Loin des slogans, c’est un projet pragmatique, adapté aux réalités locales et soutenu par l’État.
La jeunesse calédonienne est placée au centre du dispositif. Un programme spécifique doit accompagner cette génération appelée à devenir la colonne vertébrale du futur État. Objectif : former, responsabiliser, transmettre.
En février 2026, le peuple calédonien sera appelé à se prononcer par référendum sur ce texte. L’UNI défend un accord sérieux, crédible et porteur d’avenir, quand le FLNKS choisit l’incohérence en niant sa propre signature.
À l’heure où la confiance politique est fragile, tenir parole est un acte de courage. L’UNI l’a fait. Parce que la Nouvelle-Calédonie a besoin de stabilité, de perspectives et non de divisions, l’accord de Bougival apparaît comme une chance historique : celle de construire un avenir partagé avec la France, dans le respect de chacun mais sans céder aux surenchères idéologiques.