Former la jeunesse calédonienne aux métiers d’avenir. Encore quelques heures pour s’inscrire au BIA et au BIMer en Nouvelle-Calédonie.
La jeunesse calédonienne tournée vers l’aéronautique
Le Brevet d’initiation aéronautique (BIA) n’est pas seulement un diplôme national, c’est aussi une formidable opportunité pour les jeunes de Nouvelle-Calédonie. Les inscriptions, ouvertes depuis le 5 août, se clôturent le 16 septembre à 16 heures (heure de Paris). Pour les élèves dès la troisième, c’est une porte d’entrée vers des carrières passionnantes.
Sur le territoire, cinq établissements préparent déjà leurs élèves : les lycées du Mont-Dore, des Îles, du Grand Nouméa, Lapérouse et Garnier. Mais grâce à la chaîne Canal BIA et aux cours en ligne proposés avec l’ENAC, même les jeunes éloignés de Nouméa peuvent suivre la préparation. En clair, la République donne à chaque Calédonien les mêmes chances d’accéder à cette formation exigeante.
L’examen, prévu le 5 novembre 2025, comprend une épreuve obligatoire dotée d’un coefficient et une épreuve facultative. Les 40 heures de formation couvrent l’aérodynamique, la météorologie, la navigation, l’histoire de l’aviation et la réglementation. Au-delà du diplôme, c’est une culture aéronautique française qui est transmise, celle qui a permis à notre pays de briller dans l’aviation civile comme militaire.
En Nouvelle-Calédonie, territoire vaste et isolé, l’avion n’est pas un luxe : c’est un outil vital de désenclavement. Le BIA prend en compte cette réalité et prépare les jeunes aux métiers stratégiques de l’air : pilote, contrôleur aérien, mécanicien spécialisé, personnel navigant.
Le BIMer : renouer avec l’océan, richesse du territoire
À côté de l’aéronautique, la mer constitue l’autre grande richesse de la Nouvelle-Calédonie. Le Brevet d’initiation à la mer (BIMer) ouvre également ses inscriptions jusqu’au 16 septembre. L’épreuve, fixée au 29 octobre 2025, prend la forme d’un QCU de 60 questions.
De la troisième aux classes préparatoires, tous les jeunes peuvent y participer. Le programme est vaste : construction navale, flottabilité, sécurité maritime, météo, navigation, réglementation, espaces maritimes et enjeux environnementaux. À cela s’ajoute l’anglais maritime, indispensable dans une région tournée vers le Pacifique.
La Nouvelle-Calédonie, avec son lagon inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est au cœur d’enjeux maritimes majeurs. Le BIMer permet de valoriser les métiers liés à la mer : Marine nationale, pêche, transport, recherche océanographique, protection de l’environnement. Ici encore, la République offre aux jeunes Calédoniens une formation reconnue et gratuite, au même titre que leurs camarades de métropole.
BIA et BIMer : la République donne des ailes à la Calédonie
Ces deux diplômes – BIA et BIMer – incarnent l’égalité républicaine. Qu’ils soient en métropole ou en Nouvelle-Calédonie, les élèves ont accès aux mêmes formations, aux mêmes épreuves, et aux mêmes perspectives. C’est une preuve concrète de l’appartenance pleine et entière du territoire à la République française.
Pour les jeunes Calédoniens, c’est aussi un moyen de se projeter dans des métiers porteurs, d’acquérir une rigueur scientifique et de renforcer leur ancrage dans des filières stratégiques. Dans un monde où l’aéronautique et la mer sont synonymes de souveraineté, la France offre à sa jeunesse ultramarine une place dans cette ambition nationale.
Mais l’heure tourne : les inscriptions ferment le 16 septembre à 16 heures. Ne pas saisir cette chance serait une erreur. Car demain, ce sont bien les jeunes formés au BIA et au BIMer qui assureront le rayonnement de la Nouvelle-Calédonie dans la République, et celui de la France dans le Pacifique.
Dans une époque où certains prônent la victimisation et la facilité, ces diplômes rappellent une évidence : l’avenir appartient à ceux qui travaillent, se forment et croient en leur pays.