Le 29 septembre marque la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, instaurée par l’ONU en 2020. Cette journée souligne les impacts économiques, environnementaux et sociaux du gaspillage alimentaire, qui représente près d’un tiers de la production mondiale. Elle appelle les consommateurs, entreprises et gouvernements à agir pour un système alimentaire plus durable. La question est d’autant plus sensible en Nouvelle-Calédonie, où les ressources alimentaires locales sont limitées, la dépendance aux importations forte, et où toute perte alimentaire aggrave la précarité alimentaire.
Le gaspillage alimentaire : un défi planétaire aux répercussions locales
Chaque année, des millions de tonnes de nourriture sont perdues ou jetées dans le monde, phénomène qui gaspille ressources naturelles et énergie, tout en générant des émissions évitables de gaz à effet de serre. Pour la Nouvelle-Calédonie, insulaire et éloignée, cette problématique prend une dimension supplémentaire. La fragilité des chaînes d’approvisionnement et le coût élevé de l’alimentation rendent le gaspillage particulièrement coûteux, tant pour l’économie que pour l’environnement local. Participer à la réduction de ces pertes est une nécessité pour renforcer la sécurité alimentaire du territoire.
Initiatives et leviers d’action en Nouvelle-Calédonie
Face à ces enjeux, des initiatives commencent à émerger en Nouvelle-Calédonie, visant à sensibiliser la population et à améliorer la gestion des ressources alimentaires. La collaboration entre acteurs publics, privés et associatifs joue un rôle crucial. L’adaptation des bonnes pratiques internationales, telles que la lutte contre le gaspillage dans la restauration collective et la promotion des circuits courts, sont essentielles. Pour les ménages comme pour la distribution, l’éducation à la réduction des déchets alimentaires est désormais un enjeu prioritaire.
Un combat indispensable pour l’avenir alimentaire
La Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture rappelle que réduire ce gâchis est un levier puissant contre la faim, la pauvreté, et le changement climatique. En conciliant économie, équité sociale et protection environnementale, elle invite chacun, des gouvernements aux citoyens, à devenir acteur du changement. Pour la Nouvelle-Calédonie, ce combat ne peut pas être dissocié d’une gestion réfléchie et locale des ressources, un impératif pour soutenir son développement durable.