Régie Pub
jeudi 6 novembre 2025
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
No Result
View All Result

Quand la guerre dévaste aussi la nature : le cri d’alerte du 6 novembre

La Dépêche par La Dépêche
6 novembre 2025
dans L'actualité locale, Société
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
4 minutes

Le 6 novembre, la planète observe la Journée internationale pour prévenir l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé. Trop souvent oubliée, la nature figure pourtant parmi les premières victimes des conflits humains : forêts brûlées, nappes polluées, faune décimée. À l’heure où la guerre redevient une réalité sur plusieurs continents, cette journée prend un relief particulier. Elle nous rappelle une vérité simple : il n’y a pas de paix durable sans environnement préservé.

Les guerres écologiques : quand le sol devient champ de ruines

Derrière les chiffres de pertes humaines, se cache un autre désastre, silencieux mais durable : celui de l’environnement. Les Nations unies estiment que plus de 40 % des conflits internes des 60 dernières années sont liés à l’exploitation des ressources naturelles, qu’il s’agisse de pétrole, de bois ou de minerais. Les bombardements détruisent les sols, les usines de traitement laissent échapper des substances toxiques, et les rivières deviennent des décharges à ciel ouvert.

Des Balkans à l’Irak, du Congo à l’Ukraine, les exemples s’accumulent. Les mines antipersonnel continuent de polluer les terres longtemps après les combats, tandis que les incendies de puits de pétrole ont transformé des zones entières en paysages lunaires. La guerre moderne n’épargne rien : ni les arbres, ni les mers, ni même le climat.

La mobilisation internationale : du droit de la guerre au droit de la nature

Depuis 2001, cette journée mondiale, créée par l’ONU, vise à inscrire la protection de l’environnement dans le droit humanitaire international. L’objectif : faire reconnaître la destruction écologique comme un crime de guerre.
Si le principe existe déjà à travers la Convention de Genève et le Statut de Rome, il reste rarement appliqué. En 2025, des juristes militent pour que l’écocide soit intégré au corpus des crimes internationaux les plus graves, au même titre que les crimes contre l’humanité.

La guerre en Ukraine a notamment relancé le débat : destruction d’infrastructures pétrochimiques, pollution du Dnipro, contamination radioactive à Zaporijjia. Les experts de l’ONU alertent :

Chaque missile lancé sur une centrale ou un barrage est une bombe à retardement écologique

Nouvelle-Calédonie : une île en paix, mais vigilante

Loin des fronts armés, la Nouvelle-Calédonie connaît d’autres formes de fragilité environnementale, liées aux tensions économiques et minières. Ici, la guerre n’est pas militaire, mais elle oppose parfois développement industriel et préservation des écosystèmes.
L’exploitation du nickel, essentielle à l’économie locale, provoque érosion des sols, pollution des lagons et destruction de mangroves, menaçant directement un patrimoine inscrit à l’UNESCO. Dans les vallées du Sud comme sur la côte Est, les habitants observent avec inquiétude la lente dégradation des paysages.

Les autorités locales tentent de concilier croissance et durabilité : plan « Nickel responsable », études d’impact renforcées, et projets de réhabilitation écologique des sites miniers. Une bataille pacifique, mais stratégique : celle d’un territoire qui veut prouver qu’on peut produire sans détruire.
Car sur le Caillou, comme ailleurs, la nature est un capital de souveraineté : protéger l’environnement, c’est protéger la paix sociale et l’avenir.

Vers un nouvel équilibre planétaire

Cette journée du 6 novembre ne se limite pas à la dénonciation ; elle invite à repenser nos priorités. Les Nations unies appellent à inclure la dimension environnementale dans toutes les opérations de reconstruction et de maintien de la paix.
La nature ne connaît ni frontières ni drapeaux. Lorsqu’elle s’effondre, c’est toute l’humanité qui recule.

Tags: durabilitéécocideenvironnementguerrenickelnouvelle-calédonieONU

Continuer la lecture

Secousses sismiques en série dans le PacifiqueSociété

Secousses sismiques en série dans le Pacifique

17 Juin 2025
L’Égypte sacrée débarque à NouméaSociété

L’Égypte sacrée débarque à Nouméa

14 Août 2025
Incendies domestiques : le danger qui dort chez vousL'actualité locale

Incendies domestiques : le danger qui dort chez vous

1 Oct 2025
Élections 2026 : comment votre vote est vraiment contrôléL'actualité locale

Élections 2026 : comment votre vote est vraiment contrôlé

3 Nov 2025
Article précédent

Je me réveille avec une bonne nouvelle

Article Suivant

Aide au logement : fin du laxisme

Article Suivant

Aide au logement : fin du laxisme

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Fil d'infos

06/11 à 08:28

Le gouvernement confie la Sécurité civile à Gwenval Cambon

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a confirmé cette semaine la nomination officielle de Gwenval Cambon à la tête de la Direction de la s�...

06/11 à 08:05

Aide au logement : fin du laxisme

Une réforme qui tranche, un gouvernement qui assume. Face à un système à bout de souffle, Alcide Ponga choisit l’efficacité, pas l’incanta...

06/11 à 07:30

Quand la guerre dévaste aussi la nature : le cri d’alerte du 6 novembre

Le 6 novembre, la planète observe la Journée internationale pour prévenir l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit...

06/11 à 05:09

Je me réveille avec une bonne nouvelle

Je me réveille avec une bonne nouvelle qui arrive une semaine trop tard : les cantines de la DDEC rouvrent mercredi 12 novembre. Pourquoi ? Parce ...

05/11 à 19:00

Entrepreneuriat féminin : la révolution silencieuse

Deux chiffres, deux réalités : les femmes calédoniennes n’ont jamais été aussi présentes dans l’économie, mais les inégalités persiste...

Logo La Depeche
L'actualité en continue
sur La Dépêche
logo ladepeche nc

RUBRIQUES

  • Au delà du récif
  • Economie
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Vidéos

Le réseau

  • OcéaneFM
  • Le JDD
  • La Dépêche de Nouméa
  • SudTV
  • La Factory

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

  • À votre avis ?
  • Accueil
  • BTM Radio
  • Contact
  • Le Flux
  • Mentions Légales
  • Météo
  • Politique de Confidentialité
  • Politique de cookies
  • Régie Pub

© 2025 - La Dépêche de Nouméa

LE RéALISME MAGIQUE : DE LA COLOMBIE à LA CALéDONIEUNE GéNéRATION OUBLIéE : LE RêVE FRANçAIS S’EFFONDRE à 30 ANSLE CASH REPREND LE POUVOIR à WALLIS-ET-FUTUNAPUD : LA DéCISION QUI VA REDISTRIBUER TOUTES LES CARTESLE CASSE DU LOUVRE : MENSONGES, ADN ET AVEUX MINIMALISTESDARMANIN-SARKOZY : UNE FIDéLITé SOUS LE FEU JUDICIAIRESUDSANTé SE MUSCLE : LA PROVINCE SUD PREND LES DEVANTSCCI-NC : L’OPPOSITION CLAQUE LA PORTE, GUYENNE S’ACCROCHE à SON FAUTEUIL

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo

© 2025 - La Dépêche de Nouméa