Une vidéo de surveillance du Camp-Est révèle la violence subie par les surveillants lors de la mutinerie du 13 mai 2024. Des images qui contredisent frontalement le récit victimaire relayé par certains élus comme Bastien Lachaud.
Le récit du Monde, repris par LFI
Depuis la publication de l’article du Monde, une polémique enfle autour de la mort de « James », un détenu décédé quelques jours après la mutinerie du 13 mai 2024. Présenté comme une « victime cachée », il devient aussitôt un symbole politique pour certains élus d’extrême gauche. Bastien Lachaud, député LFI, s’en empare pour accuser l’État de « colonialisme meurtrier » et exiger une commission d’enquête.
Mais cette rhétorique occulte des faits incontournables : ce jour-là, au Camp-Est, des surveillants étaient pris en otage, frappés et humiliés par des mutins organisés. La violence n’était pas subie par l’État, mais par ses agents.
Les images qui contredisent le discours
La Dépêche diffuse en exclusivité une vidéo des caméras de surveillance de la prison. On y voit un gardien roué de coups au sol par plusieurs détenus. Une séquence brutale qui met en lumière une vérité trop souvent effacée : le 13 mai 2024, ce sont les surveillants et les forces de l’ordre qui ont failli laisser leur vie.
Parler de “victime cachée” sans rappeler cette réalité revient à travestir les faits. Lachaud et ses alliés politiques utilisent l’émotion pour transformer une mutinerie criminelle en récit de « répression coloniale ». Mais les images parlent d’elles-mêmes : ce jour-là, l’État a dû faire face à une tentative d’insurrection derrière les murs du Camp-Est.
Quand la victimisation devient stratégie
Cette récupération politique n’est pas isolée. Depuis mai 2024, chaque décès, chaque drame est instrumentalisé pour alimenter un récit victimaire : celui d’un État oppresseur face à un peuple martyrisé. Le problème ? Les chiffres officiels sont clairs : 14 morts, pas 15. Et parmi eux, deux gendarmes et un Caldoche, souvent passés sous silence par ceux qui hurlent à « l’omerta ».
En réalité, ce que Lachaud appelle « colonialisme », ce sont des forces de l’ordre qui protègent des vies, des surveillants qui se font tabasser, et un État qui tente de restaurer l’ordre face au chaos. Derrière la posture, il ne reste qu’une manipulation : transformer des agresseurs en victimes, et des gardiens de la République en bourreaux.