Près de 3 000 morts, quatre avions détournés, des symboles américains pulvérisés : le 11 septembre 2001 restera gravé comme l’une des journées les plus sombres de l’Occident. Pour la deuxième fois de son histoire, après 1812, le sol américain est attaqué. Mais cette fois, la menace ne vient pas d’un État, elle surgit du terrorisme islamiste, déterminé à abattre l’Occident et ses valeurs.
Une attaque coordonnée contre les symboles de l’Amérique
Ce matin-là, 19 terroristes d’al-Qaïda détournent quatre avions civils. Deux percutent les tours jumelles du World Trade Center, à Manhattan, les réduisant en ruines sous les yeux du monde entier. Un troisième s’écrase sur le Pentagone, cœur militaire américain. Le quatrième, probablement destiné à la Maison-Blanche ou au Capitole, s’abat en Pennsylvanie, après l’intervention héroïque des passagers.
En quelques heures, l’Amérique découvre que ses certitudes de puissance intouchable ne tiennent pas face à une idéologie mortifère. L’effondrement des tours, filmé en direct, marque un basculement : désormais, le terrorisme de masse devient une menace globale.
La riposte américaine et la solidarité occidentale
Face à l’horreur, l’Amérique ne reste pas immobile. George W. Bush promet la guerre contre le terrorisme et son chef, Oussama Ben Laden, héritier d’une richissime famille saoudienne, mais ennemi juré de l’Occident. Moins d’un mois plus tard, une coalition internationale entre en Afghanistan pour déloger les talibans qui protègent al-Qaïda.
La France, sous Jacques Chirac et Lionel Jospin, exprime immédiatement son soutien aux États-Unis. Le plan Vigipirate est renforcé, preuve que la menace est mondiale. Une semaine après les attaques, Chirac se rend à New York, survolant les décombres du World Trade Center aux côtés du maire de la ville.
Un choc géopolitique durable pour l’Occident
Le 11-Septembre n’est pas un attentat comme les autres. Il inaugure une ère nouvelle, celle d’un terrorisme globalisé capable de frapper au cœur des nations les plus puissantes. Pour les États-Unis, ce fut un avant et un après : guerre en Afghanistan, intervention en Irak, lutte planétaire contre l’islamisme radical.
Ben Laden sera finalement abattu en 2011 au Pakistan, mais l’idéologie qu’il incarnait continue de menacer les sociétés libres. Pendant que l’Amérique affrontait ce défi, d’autres puissances, comme la Chine, ont profité de l’instabilité pour accroître leur influence.
Le 11 septembre 2001 a rappelé à l’Occident que sa prospérité et sa sécurité n’étaient pas acquises. L’islamisme radical a choisi ce jour pour déclarer la guerre à la civilisation occidentale. En retour, l’Amérique et ses alliés ont affirmé un principe : aucune démocratie ne se laisse abattre par la terreur.