Trois athlètes calédoniens, Pierre Fairbank, Félicien Siapo et Vitolio Kavakava, se qualifient pour les Championnats du monde handisport 2025 à New Delhi. Porteurs des espoirs de la Nouvelle-Calédonie, ces compétiteurs, déjà médaillés en Europe, visent des podiums et une qualification pour les Jeux Paralympiques 2028. Leur parcours incarne l’excellence et la résilience du handisport local.
La Nouvelle-Calédonie brille sur la scène mondiale
La Nouvelle-Calédonie s’apprête à faire vibrer les Championnats du monde handisport à New Delhi en 2025 avec trois de ses athlètes phares : Pierre Fairbank, Félicien Siapo et Vitolio Kavakava. Leur qualification, obtenue après des performances remarquables, notamment aux Championnats d’Europe de Bydgoszcz en 2021, place l’archipel au cœur de l’élite mondiale du handisport. Ces compétiteurs, issus du Pôle France de Nouméa, incarnent la détermination et le talent d’une région qui excelle malgré des moyens limités. Leur objectif ? Confirmer leur statut et viser des médailles, tout en gardant un œil sur les Jeux Paralympiques de Los Angeles 2028.
Ces athlètes portent nos couleurs avec une force incroyable. Ils inspirent toute une génération.
déclare un responsable de la Ligue calédonienne de handisport. Cette sélection, validée par la Fédération française handisport, témoigne de l’essor du handisport calédonien, un secteur où la résilience surpasse les obstacles.
Des profils d’exception pour un défi mondial
Pierre Fairbank, légende du sprint en fauteuil (catégorie T53), domine le handisport depuis des décennies. Avec 14 médailles mondiales et 10 paralympiques, dont l’or sur 200 m à Sydney 2000, il reste une référence. Félicien Siapo, 22 ans, est l’étoile montante. Passé du javelot au sprint (T43/44), il a frôlé le podium à Paris 2024 avec un chrono de 11’’66 sur 100 m, record d’Europe. Vitolio Kavakava, 29 ans, amputé fémoral après un accident, excelle au lancer de javelot et de poids (F57). Sa 5e place mondiale en 2023 montre son potentiel.
Chaque compétition est une chance de prouver que la Calédonie peut rivaliser avec les meilleurs.
affirme un coach du Pôle France. Ces athlètes, entraînés à Nouméa, portent les espoirs d’une île où le handisport gagne en visibilité.
Impacts : une fierté locale, un coût global
Leur présence à New Delhi dépasse le cadre sportif. En Nouvelle-Calédonie, où les tensions sociales ont marqué 2024, ces athlètes unissent les communautés autour d’une fierté partagée. Leurs succès, comme les 10 médailles ramenées de Bydgoszcz en 2021, dopent la reconnaissance du handisport. Mais les défis sont réels : le coût des déplacements et des équipements, souvent à la charge des athlètes ou de sponsors, limite l’accès à l’élite.
Ces champions montrent qu’avec du travail, tout est possible, mais il faut plus de moyens.
plaide un organisateur local. Leur performance à New Delhi pourrait attirer des financements, essentiels pour pérenniser le développement du handisport calédonien.
Perspectives : cap sur Los Angeles 2028
Les Championnats du monde à New Delhi ne sont qu’une étape. Pierre Fairbank, à 54 ans, pourrait tirer sa révérence après une carrière légendaire, tandis que Siapo et Kavakava visent les Jeux Paralympiques 2028. La Nouvelle-Calédonie doit capitaliser sur ces talents : renforcer le Pôle France, multiplier les détections de jeunes et investir dans des infrastructures adaptées. Les succès à venir dépendront d’un soutien politique et financier accru.
Ces athlètes sont nos ambassadeurs. Soutenons-les pour bâtir l’avenir du handisport.
Insiste un élu calédonien. L’objectif ? Faire de la Calédonie un vivier de champions handisport d’ici 2030, avec un budget dédié multiplié par deux.
Le 21 septembre, alors que Pierre Fairbank, Félicien Siapo et Vitolio Kavakava se préparent pour New Delhi, la Nouvelle-Calédonie rêve grand. Ces athlètes, symboles de résilience, portent un message clair : le handisport calédonien n’a pas de limites. Leur quête de médailles est une leçon de courage pour tous. À nous de les soutenir pour transformer leurs exploits en héritage durable.