Le football français s’est offert une revanche éclatante sur la scène mondiale. À Paris, au Théâtre du Châtelet, ce lundi 22 septembre, un Français a fait trembler la planète football en inscrivant son nom dans la légende.
Ousmane Dembélé sacré Ballon d’Or 2025 : un Français au sommet
Ousmane Dembélé est devenu le sixième joueur français à décrocher le mythique Ballon d’Or, et prenant le relais d’une génération dont on pensait qu’elle serait dominée par Kylian Mbappé. Ironie de l’histoire : c’est bien un attaquant du Paris SG qui a été sacré, mais pas celui que les observateurs attendaient.
L’ancien feu follet des ailes s’est métamorphosé en avant-centre redoutable dès le début de l’année 2025, sous l’impulsion de Luis Enrique. En un an, l’international français a empilé 35 buts et 16 passes décisives, mené Paris à un nouveau titre en championnat et surtout offert la Ligue des champions au club de la capitale. Un exploit qui a convaincu les 100 journalistes votants représentant les nations les mieux classées par la FIFA.
À 28 ans, l’attaquant polyvalent, rapide et technique a démontré qu’il pouvait sortir de l’ombre laissée par Mbappé. Dembélé est désormais le symbole d’un football français qui ose, qui gagne, et qui impose son style au monde.
La cérémonie a tourné à la démonstration de force parisienne. Luis Enrique, artisan de cette révolution tactique, a logiquement été désigné meilleur entraîneur de l’année. Sa philosophie de jeu collectif, sa rigueur et son exigence ont métamorphosé un club longtemps critiqué pour sa dépendance aux individualités.
Autre récompense majeure : Gianluigi Donnarumma, élu meilleur gardien. Bien qu’il ait quitté Paris cet été pour rejoindre Manchester City, c’est bien sa saison exceptionnelle avec le PSG qui lui a offert ce trophée.
Une cérémonie ancrée dans l’histoire du football
Chaque année, la remise du Ballon d’Or, organisée par France Football depuis 1956, demeure l’un des moments les plus attendus du calendrier sportif mondial. Les critères sont stricts :
Les performances individuelles et le caractère décisif.
Les succès collectifs.
La classe et le fair-play.
Les journalistes votants désignent chacun un Top 10 : 15 points pour le premier, 12 pour le deuxième, et ainsi de suite jusqu’au dixième qui ne reçoit qu’un point. Le cumul détermine le vainqueur.
En 2025, Dembélé a dominé sans partage, devant Yamal, prodige de 18 ans du Barça, sacré meilleur jeune. Cette hiérarchie illustre le tournant : les générations Messi et Ronaldo appartiennent au passé, l’avenir est désormais incarné par des Français capables de marquer l’histoire.
Une lignée prestigieuse : de Kopa à Dembélé
L’histoire du Ballon d’Or français est jalonnée de légendes :
Raymond Kopa en 1958.
Michel Platini, triple lauréat en 1983, 1984, 1985.
Jean-Pierre Papin en 1991.
Zinédine Zidane en 1998.
Karim Benzema en 2022.
Et désormais Ousmane Dembélé en 2025.
Cette filiation rappelle que la France, loin d’être une nation secondaire, fait partie des piliers du football mondial. Chaque génération a vu émerger son champion, et Dembélé s’inscrit dans cette continuité.
Au-delà des chiffres et des trophées, ce sacre illustre une vérité que certains veulent oublier : la France gagne lorsqu’elle assume sa puissance et son identité sportive. Paris, capitale mondiale du football, envoie un message clair : le travail, la discipline et la fierté nationale paient toujours.
Dans un contexte où trop de discours cherchent à victimiser les défaites ou à relativiser les succès, la victoire de Dembélé rappelle une évidence : seule la performance compte. Et quand elle est au rendez-vous, le monde s’incline devant la France.
Le palmarès 2025 :
Ballon d’Or masculin : Ousmane Dembélé (France, Paris SG)
Ballon d’Or féminin : Aitana Bonmati (Espagne, FC Barcelone)
Trophée Kopa (meilleur jeune) : Lamine Yamal (Espagne, FC Barcelone)
Trophée Kopa (meilleure jeune) : Vicky Lopez (Espagne, FC Barcelone)
Trophée Gerd Müller (meilleur buteur) : Viktor Gyokeres (Suède, Arsenal)
Trophée Gerd Müller (meilleure buteuse) : Ewa Pajor (Pologne, FC Barcelone)
Trophée Lev Yachine (meilleur gardien) : Gianluigi Donnarumma (Italie, Manchester City)
Trophée Lev Yachine (meilleure gardienne) : Hannah Hampton (Angleterre, Chelsea)
Meilleur entraîneur d’une équipe masculine : Luis Enrique (Espagne, Paris SG)
Meilleur entraîneur d’une équipe féminine : Sarina Wiegman (Pays-Bas, Angleterre)
Prix Sócrates : Fondation Xana (Espagne)
Club féminin de l’année : Arsenal (Angleterre)
Club masculin de l’année : Paris SG (France)