Une République qui agit, pas qui palabre. À l’Île des Pins, l’État démontre qu’il n’a pas oublié la province Sud. Entre chantiers concrets, partenariats solides et présence réaffirmée, la France montre qu’elle tient parole.
L’État investit massivement pour l’avenir de l’Île des Pins
Catherine Merckx, commissaire déléguée de la République pour la province Sud, s’est rendue récemment à l’Île des Pins pour constater les effets tangibles du soutien financier de l’État. Accompagnée du maire, Christophe Vakié, et des autorités coutumières, elle a inspecté plusieurs chantiers emblématiques, véritables symboles d’un État bâtisseur au service de ses territoires.
En tête de liste, la réfection des routes — essentielle à la circulation des habitants et des touristes — a bénéficié de 141,8 millions de francs CFP en 2025, après une première subvention de 22,8 millions en 2024.
Vient ensuite la création d’un site de stockage pour les déchets non dangereux et la réhabilitation du dépotoir, pour 31,3 millions de francs CFP.
Ces investissements, souvent invisibles mais indispensables, garantissent un environnement plus sain et une gestion durable des ressources.
Au-delà des infrastructures, l’État soutient le développement humain : la maison de santé, rénovée et agrandie pour un montant de 178,7 millions, incarne la volonté d’offrir un accès médical de qualité à tous les Pinéens. Dans la même logique, la future halle des sports, financée à hauteur de 95 millions, ainsi que le renforcement du réseau d’eau potable (13,6 millions) montrent que le développement local passe par la vitalité, la santé et la cohésion.
Une République proche, concrète et respectueuse des coutumes
Sur une île marquée par la recherche d’équilibre entre modernité et tradition, la présence de l’État se veut à la fois ferme et respectueuse. Catherine Merckx a tenu à associer les autorités coutumières à chaque étape des discussions. Cette méthode, empreinte de dialogue, rappelle que la République ne s’impose pas : elle coopère.
Mais elle rappelle aussi que l’État reste le garant du cadre républicain, notamment face aux dérives ou à la tentation de l’autarcie. L’Île des Pins n’est pas un territoire oublié : c’est une vitrine du modèle français dans le Pacifique, où la parole publique se traduit en réalisations concrètes.
Les chantiers engagés témoignent d’un État stratège, capable d’articuler le respect des identités locales et les exigences du développement. Loin des discours victimaires ou des postures idéologiques, la commissaire déléguée incarne une autorité bienveillante mais ferme, où la proximité s’allie à la rigueur.
L’État réaffirme sa présence républicaine sur le terrain
La visite s’est conclue par une rencontre avec les gendarmes de la brigade de l’Île des Pins, puis par une visite de l’IGESA, symbole du lien armée-nation dans les Outre-mer. Un geste fort, qui rappelle que la sécurité, la défense et la cohésion nationale ne sont pas des slogans, mais des réalités quotidiennes que l’État porte avec constance.
Au-delà des chiffres, cette tournée illustre une vérité simple : la République agit quand elle croit en son territoire. Loin des calculs politiciens, Catherine Merckx incarne cette France qui investit, qui écoute et qui protège.
Dans un contexte de tensions budgétaires, ces millions injectés dans des projets durables traduisent un choix politique clair : celui d’une présence républicaine assumée, d’une France qui construit au lieu de se plaindre.
À Kunié, le message est limpide : la République n’abandonne pas, elle s’enracine.