Dans la nuit du 27 au 28 octobre, un nouvel acte de vandalisme a frappé Koumac. Les pontons flottants de la piscine en mer de Pandop ont été incendiés, causant des dégâts estimés à près de 2 millions de francs CFP. Un coup dur pour la commune du Grand Nord, qui voit l’un de ses lieux emblématiques de détente réduit en cendres.
Fermeture temporaire du site
Face à l’ampleur des dégradations, le maire de Koumac, Wilfrid Weiss, a pris la décision de fermer temporairement l’accès à la piscine, le temps d’évaluer les réparations nécessaires et de sécuriser les installations.
La piscine en mer est un lieu de loisirs très fréquenté par les habitants comme par les visiteurs,
rappelle l’élu, visiblement affecté par cet énième épisode de vandalisme.
Un appel à témoins pour sauver les lieux publics
La municipalité appelle désormais les habitants à la vigilance et à la solidarité. Un appel à témoins a été lancé : toute personne disposant d’informations, de photos ou de témoignages est invitée à les transmettre à la mairie ou à la gendarmerie.
Il ne s’agit pas de délation, mais d’un acte citoyen pour préserver nos espaces publics et la qualité de vie de tous,
insiste le maire.
Des actes d’incivilité à répétition
Ce nouvel incendie s’ajoute à une série d’actes d’incivilité qui frappent la commune depuis plusieurs mois. Pour Wilfrid Weiss, ces dégradations « pénalisent l’ensemble de la population » et ralentissent les projets d’aménagement portés par la ville.
À Koumac, l’heure est désormais à la reconstruction, mais aussi à la réflexion : comment protéger durablement les équipements publics quand la bêtise s’y attaque à répétition ?
















