Chaque seconde compte lorsqu’un AVC survient. Et chaque année, le 29 octobre rappelle combien la prévention peut sauver des vies.
Comprendre ce qu’est un avc
L’accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsqu’une artère cérébrale se bouche ou se rompt, privant le cerveau d’oxygène. Il en existe deux types : ischémique (80 % des cas, dû à un caillot) et hémorragique (rupture d’un vaisseau).
En France, plus de 150 000 personnes sont touchées chaque année. L’AVC est la première cause de handicap acquis chez l’adulte et la deuxième cause de mortalité.
Les symptômes doivent alerter immédiatement : bouche paralysée, trouble de la parole, faiblesse d’un côté du corps. Le réflexe vital reste d’appeler le 15 ou le 112 sans attendre.
Prévention et facteurs de risque
La Journée mondiale de l’AVC, organisée par la World Stroke Organization, insiste sur l’importance du dépistage précoce. Les principaux facteurs de risque sont connus : hypertension artérielle, tabac, diabète, obésité, sédentarité et stress chronique.
Selon les experts, 80 % des AVC pourraient être évités grâce à une meilleure hygiène de vie et un suivi médical régulier.
Les campagnes rappellent aussi le rôle du temps de prise en charge : chaque minute perdue représente près de deux millions de neurones détruits. D’où le slogan souvent repris : « Chaque minute compte ».
Une mobilisation mondiale et locale
Le 29 octobre, hôpitaux, associations et collectivités organisent dépistages gratuits, conférences et campagnes d’information.
En Nouvelle-Calédonie comme ailleurs, les services hospitaliers rappellent l’importance de réagir vite et d’agir ensemble.
Cette journée n’est pas qu’un rendez-vous médical : c’est un appel à la vigilance collective.
L’AVC ne prévient pas. Mais une société informée peut prévenir l’AVC.















