La DDEC suspend entre autres la cantine à Dumbéa mais également sur l’ensemble d’autres communes malgré 300 millions versés. Les Loyalistes appellent la mairie à réagir d’urgence.
Les cantines de Dumbéa fermées malgré les aides reçues
C’est une décision qui choque les familles : à partir d’aujourd’hui, 250 élèves de l’école catholique de Dumbéa-sur-Mer n’auront plus accès à la cantine.
Le directeur de la DDEC (Direction diocésaine de l’enseignement catholique) a confirmé vendredi qu’il ne rouvrirait pas les cantines scolaires, et ce malgré la subvention exceptionnelle de 300 millions de francs CFP obtenue la veille.
Cette annonce plonge les parents dans la confusion.
On nous laisse nous débrouiller du jour au lendemain
déplore une mère d’élève. La DDEC invoque des contraintes budgétaires persistantes, mais sur le terrain, l’incompréhension domine.
Une commune sommée d’agir : la responsabilité de Dumbéa pointée du doigt
La province Sud a pourtant honoré l’intégralité de sa contribution 2025 dès le mois de juin, versant en plus la part des communes pour 2024 et 75 % de celle de 2025.
Selon le communiqué, il ne reste que 12 millions de francs CFP à régler par la commune de Dumbéa sur les 48 initialement dus. Une somme minime comparée aux conséquences immédiates pour les enfants.
Pour Cynthia Jan, cheffe du groupe Les Loyalistes – Le Rassemblement Dumbéa,
Il est urgent que la mairie prenne ses responsabilités pour que les enfants ne restent pas sans repas
Les élus du groupe suggèrent d’utiliser tout ou partie des 20 millions de francs récemment accordés par l’État pour les cantines scolaires, afin de fournir des sandwichs temporaires. La mairie disposerait par ailleurs de stocks de secours mobilisables en cas d’imprévu.
Entre politique et urgence sociale : le casse-tête des cantines catholiques
Cette crise met une nouvelle fois en lumière la fragilité du financement du réseau catholique en Nouvelle-Calédonie. Entre les contributions provinciales, communales et étatiques, les responsabilités se diluent, et les élèves en paient le prix.
Les élus loyalistes dénoncent un immobilisme municipal qui « punit les familles plutôt que de chercher des solutions rapides ».
De leur côté, plusieurs parents envisagent de se relayer pour préparer des repas en attendant une issue. D’autres réclament une intervention directe du gouvernement calédonien pour garantir un minimum de continuité dans le service public de restauration scolaire.
Une urgence humanitaire locale avant tout
Derrière les chiffres, 250 enfants risquent de ne pas manger à midi. Une réalité qui choque dans une commune dotée de moyens financiers et logistiques.
Le message des Loyalistes est clair :
Les enfants de Dumbéa n’ont pas à pâtir des manquements de la collectivité
En attendant une décision de la mairie, les familles s’organisent. Mais le sentiment général reste le même : la politique ne doit pas passer avant l’assiette des enfants.
















