Le décalage entre les médias et la vie réelle.
Cible principale : NC La 1ère, accusée de donner la parole toujours aux mêmes, élus, experts, porte-paroles, pendant que les citoyens, eux, subissent la crise sans micro.
Une colère sourde, mais lucide : celle d’un peuple qui ne supporte plus d’être observé d’en haut, quand il veut simplement être entendu d’en bas.
« Invitez des gens du peuple, pas des gens qui touchent des indemnités »
Le ton est donné d’entrée. Pour cet auditeur, le constat est simple : les plateaux sont verrouillés.
Toujours les mêmes têtes, les mêmes partis, les mêmes débats stériles sur des sujets politiques déconnectés du quotidien.
Pendant ce temps, les vrais sujets, chômage, loyers, prix de l’électricité, panier alimentaire, restent dans l’ombre.
Ils parlent de réformes, pas de frigo vide. Ils commentent la crise, ils ne la vivent pas
Cette phrase, au-delà du coup de gueule, pose une question de fond : à qui appartiennent encore les médias publics ?
Le fossé entre le réel et le discours
Les auditeurs d’Océane FM décrivent une fracture médiatique grandissante.
NC La 1ère, accusée de « copier le modèle métropolitain », serait devenue un miroir déformant de la société calédonienne.
Ils invitent toujours les mêmes politiques à commenter leur propre action !
Pendant qu’on rame pour payer le loyer, ils débattent des élections de 2026
Ce décalage nourrit un sentiment d’abandon culturel et social. Les médias, censés représenter la diversité du pays, semblent désormais parler une langue étrangère : celle des institutions, pas celle du quotidien.
Et quand les citoyens ne se reconnaissent plus dans leurs écrans, c’est la démocratie elle-même qui s’éteint doucement.
Une demande claire : reconnecter l’antenne au terrain
Pour les auditeurs, la solution est pourtant simple : ouvrir le micro aux gens ordinaires.
Artisans, mères célibataires, retraités, jeunes sans emploi, agriculteurs… Ceux qui vivent la Calédonie au présent, pas depuis un bureau climatisé.
Faites venir ceux qui paient leurs factures, pas ceux qui signent les budgets
Ce n’est pas un rejet du journalisme ; c’est un appel à sa mission première : informer sur le réel, pas le travestir.
La force d’un média public devrait être sa capacité à écouter le peuple, pas à le mettre en attente derrière un débat politique éternel.
Le micro du peuple, pas celui du pouvoir
Ce Coup de Gueule n’est pas un procès contre les médias : c’est une demande de vérité.
Oui, NC La 1ère fait son travail d’information. Mais dans un pays en crise, ce travail doit aussi être un miroir fidèle du quotidien.
Les Calédoniens ne veulent plus d’un journalisme hors-sol, mais d’un journalisme ancré, audacieux, populaire.
Car quand le peuple réclame la parole, le pire serait de ne plus l’écouter.














