Ils ne veulent plus subir : ils veulent rebondir, travailler, reprendre la main.
Et la province Sud a décidé de leur donner les moyens d’y parvenir, sans complaisance ni victimisation.
Des cadres qui refusent l’assistanat et choisissent de repartir au combat professionnel
Dans un contexte où certains réclament toujours plus d’aides, ces cadres ont fait un autre choix : celui de l’action. Le 14 novembre, à la Station N, la province Sud a organisé une rencontre directe entre entreprises locales, cabinets de recrutement et professionnels en transition. Une démarche assumée : créer immédiatement des opportunités, sans attendre que le marché se débloque tout seul.
L’événement, piloté par la direction de l’Emploi et du Logement, s’inscrit dans le programme Coaching Cadres, lancé après les violences de mai 2024. Pas de discours larmoyant : un dispositif structuré pour remettre les talents sur les rails.
Les participants ont d’abord découvert les cabinets de recrutement partenaires, puis ont enchaîné des ateliers tournants au rythme militaire : deux à trois minutes pour pitcher, convaincre, présenter un projet professionnel clair. Pas d’improvisation. Pas d’approximation. Un exercice exigeant, mais parfaitement adapté à des profils qui refusent de s’effacer.
Cette mise en relation directe a permis aux recruteurs de mesurer tout le potentiel disponible : compétences affirmées, expériences solides, volonté de se relancer sans perdre de temps. Une énergie professionnelle assumée, loin des postures défaitistes souvent relayées ces derniers mois.
Un accompagnement intensif pour transformer la crise en opportunité
Parmi les 52 cadres intégrés dans le programme, tous ont perdu leur emploi après les événements de mai. Mais au lieu de s’enfermer dans la plainte, ils ont accepté un accompagnement structuré pour repartir plus forts. Pendant six mois, ils bénéficient d’un suivi complet : repositionnement professionnel, stratégie de recherche d’emploi, analyse du marché, renforcement des compétences.
La province Sud porte un message clair : le retour à l’emploi passe par la responsabilité individuelle, mais aussi par une mise à niveau ambitieuse, à la hauteur des exigences du marché local. Pas d’illusions, pas de discours anesthésiants : uniquement des méthodes concrètes, pensées pour l’efficacité.
Aux côtés des équipes provinciales, Capital Humain NC joue un rôle clé. Conseil, formation, coaching individualisé : chaque participant bénéficie d’un appui sur mesure. Un investissement dans le capital humain, expression que la province Sud ne galvaude pas.
Cet accompagnement exigeant rappelle une évidence trop souvent oubliée : quand l’institution fixe un cap clair et responsabilisant, les cadres répondent présents. Et les résultats apparaissent.
Des résultats concrets : 35 cadres déjà relancés ou en création d’entreprise
C’est le chiffre qui parle plus fort que tous les discours : 35 des 52 participants ont déjà retrouvé un CDD ou sont en phase finale de création d’entreprise. Dans un contexte économique encore crispé, la performance est remarquable.
Ces résultats démontrent que la stratégie de la province Sud fonctionne, loin des approches laxistes ou des dispositifs de soutien sans contrepartie. Ici, pas de rente : un accompagnement exigeant, mais payant.
Ce succès prouve également quelque chose de plus profond : la Nouvelle-Calédonie regorge encore de compétences, de talents, de professionnels capables de rebondir rapidement quand les institutions prennent leurs responsabilités. Le territoire a besoin de cadres solides, structurés, opérationnels. La province Sud a choisi d’activer cette force plutôt que de la laisser s’étioler.
L’opération de mise en relation du 14 novembre envoie un signal clair : l’avenir appartient à ceux qui veulent agir, pas à ceux qui s’enferment dans le ressentiment. Les cadres calédoniens l’ont compris. Et la province Sud, elle, assume pleinement une ligne : celle de l’efficacité, du retour rapide à l’emploi et de la reconstruction par le travail.
(Crédit photo : province Sud)





















