L’Université de la Nouvelle-Calédonie signe une nouvelle prouesse scientifique : le professeur Cyril Marchand rejoint une fois encore le top 2 % des chercheurs les plus cités au monde, selon le classement Stanford–Elsevier 2025.
Un résultat qui confirme l’influence croissante de la recherche calédonienne dans les grands enjeux climatiques et environnementaux internationaux.
C’est une immense fierté pour l’UNC
souligne la direction de l’université, rappelant que ce palmarès « distingue les travaux qui transforment réellement la connaissance ».
Et dans le cas du Pr Marchand, l’impact ne se mesure pas seulement en chiffres : il se voit dans les mangroves, les littoraux et les zones côtières du Pacifique qu’il étudie depuis plus de vingt ans.
Un classement mondial prestigieux et très sélectif
Le classement Stanford–Elsevier, publié chaque année, est considéré comme l’un des plus exigeants au monde.
Basé sur les citations, l’impact des publications et la qualité des revues scientifiques, il ne retient que les 2 % de chercheurs les plus influents dans chaque discipline.
Le Pr Cyril Marchand dépasse aujourd’hui 11 000 citations, avec près de 1 000 citations annuelles ces dernières années et 93 publications internationales.
Pour l’UNC, cela représente une visibilité scientifique exceptionnelle.
Ce classement ne valorise pas la quantité, mais la qualité de la recherche
rappelle un responsable académique.
Être cité, c’est être utile, c’est être lu, c’est influencer le débat scientifique mondial
Des recherches au cœur des défis climatiques du Pacifique
Les travaux du Pr Marchand se concentrent sur le cycle du carbone et les contaminants dans les mangroves urbaines, mais aussi sur l’effet du changement climatique sur les mangroves d’atolls.
Autrement dit : des sujets centraux pour les pays insulaires, dont dépend une partie de la résilience côtière.
Les mangroves protègent des cyclones, stockent du carbone et soutiennent des populations entières
rappelle-t-il.
Comprendre leur évolution est essentiel pour nos sociétés littorales
Ses recherches sont soutenues par des programmes majeurs du PEPR Faircarbon, notamment les projets Tropecos et Carbonium.
Une reconnaissance scientifique mondiale, donc, mais aussi un engagement concret auprès des territoires tropicaux.
Un chercheur, mais surtout un formateur de nouvelles générations
Au-delà de ses publications, Cyril Marchand revendique une approche profondément collaborative.
La recherche n’a de sens que si elle forme, transmet et construit
affirme-t-il régulièrement dans ses interventions. Plusieurs de ses anciens doctorants sont aujourd’hui chercheurs ou enseignants-chercheurs dans différentes universités.
Un héritage scientifique déjà bien installé, qui conforte le rôle croissant de l’UNC comme pépinière académique du Pacifique francophone.
Les étudiants calédoniens doivent savoir qu’ils peuvent viser l’excellence
insiste l’UNC.
Et que cette excellence est déjà chez eux
Cette distinction Stanford–Elsevier 2025 dépasse la reconnaissance individuelle : elle confirme la montée en puissance de la recherche calédonienne sur la scène internationale.
Dans un monde où les enjeux climatiques sont urgents, voir un scientifique du Pacifique figurer parmi les 2 % les plus influents rappelle que l’innovation ne se fait pas seulement dans les grands pays, elle se construit aussi, avec rigueur, depuis Nouville.
Lien : https://elsevier.digitalcommonsdata.com/datasets/btchxktzyw/8















