Sarah Knafo rejette la hausse des droits de succession et défend leur suppression totale, dans un débat fiscal explosif.
Une proposition de taxation qui met le feu aux poudres
Tout est parti d’une phrase de Yaël Braun-Pivet, évoquant une hausse de la taxation des héritages dans le contexte du budget 2026. Aussitôt, droite parlementaire, économistes libéraux et associations de contribuables dénoncent une mesure touchant le patrimoine construit par le travail. Dans un pays où la pression fiscale reste parmi les plus élevées d’Europe, l’idée a servi de détonateur.
Knafo s’oppose frontalement à la logique fiscale du gouvernement
Face à cette perspective, Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête!, a réaffirmé son refus de toute augmentation des droits de succession… avant d’aller plus loin : les supprimer totalement. Sur CNews, elle dénonce un « impôt sur la mort » qui frappe « des revenus déjà taxés ».
Sans verser dans l’éloge, son argumentaire s’inscrit dans un débat bien réel : l’héritage, loin d’être réservé aux ultra-riches, concerne des millions de ménages, y compris les classes moyennes déjà étouffées par l’inflation et les prélèvements obligatoires.
Un débat qui interroge le poids de l’État
La sortie de Knafo n’est pas un cas isolé. Dans un contexte de déficit massif, de dépenses publiques record et d’un État qui peine à financer ses propres missions, la question de la pression fiscale devient centrale.
La droite traditionnelle, comme une partie de l’opinion, voit dans la transmission patrimoniale un pilier de stabilité familiale et un espace que l’État n’a pas à confisquer.
La proposition de suppression totale renvoie donc à un débat plus profond : jusqu’où peut-on laisser l’État prélever, et à quel moment franchit-on la ligne entre redistribution et spoliation ?














