La sécurité des Outre-mer n’est plus un simple sujet administratif. Elle devient un enjeu stratégique majeur pour la stabilité de la République.
Un rendez-vous de vérité au cœur de l’appareil républicain
Ce vendredi 21 novembre 2025, les commandants de la gendarmerie d’Outre-mer ont été reçus à la Direction générale des Outre-mer. La rencontre s’est tenue en présence de la ministre Naïma Moutchou, du Directeur général de la Gendarmerie nationale et du Major général.
Face à eux, un diagnostic clair, lucide, sans complaisance. Les Comgend ont exposé leur vision stratégique et leurs priorités opérationnelles.
Le général de corps d’armée POTY a rappelé la place cardinale de la Gendarmerie dans ces territoires exposés. Des territoires où une délinquance d’une rare intensité met quotidiennement à l’épreuve l’autorité de l’État.
Le contexte international instable et les risques d’ingérences extérieures réels imposent une ligne ferme. Pas de discours victimaire ici, mais une volonté assumée de rétablir l’ordre républicain. La Gendarmerie reste l’ultime rempart contre les tentatives de déstabilisation. Son engagement, son abnégation et son courage sont réaffirmés avec force.
La République n’abandonne pas ses territoires ultramarins : elle les protège, elle les défend, elle les sécurise.
Casernes, effectifs et moyens : une remise à niveau indispensable
Les casernes sont désormais considérées comme de véritables « systèmes d’armes » territoriaux. Ces infrastructures constituent le socle opérationnel de la présence sécuritaire permanente.
Un plan d’investissement pluriannuel est jugé indispensable pour garantir leur modernisation.
La question des effectifs est tout aussi centrale. Malgré les renforts réguliers de gendarmes mobiles et départementaux, la pression reste extrême. Le retour à un niveau d’effectifs cohérent est une urgence opérationnelle.
Sans effectif solide, pas de contrôle, pas de dissuasion, pas de sécurité.
Les moyens terrestres, nautiques et aériens montrent également leurs limites. Une modernisation profonde devient impérative pour conserver l’ascendant tactique.
Renforcer la capacité d’intervention signifie préserver la souveraineté française. Chaque renfort est un message clair envoyé aux réseaux criminels : la France ne recule pas. Elle consolide. Elle s’impose.
Une stratégie offensive contre la criminalité et les ingérences
L’objectif affiché est sans ambiguïté : densifier l’ancrage territorial et renforcer la fonction contact.
Intensifier la lutte contre la criminalité organisée et le renseignement criminel. Déployer une réponse sécuritaire ferme, coordonnée et durable. Renforcer la coopération régionale et internationale face aux menaces hybrides.
La Gendarmerie démontre une capacité d’adaptation exemplaire. Sa plasticité opérationnelle devient un atout stratégique majeur. Face à l’adversaire, elle manœuvre, anticipe et neutralise.
Dans ces territoires marqués par la diversité culturelle, elle agit avec rigueur. Le CGOM s’appuie sur des militaires volontaires engagés avec fierté. Le travail interministériel renforce l’efficacité globale du dispositif.
Chaque action vise un objectif clair : la protection des concitoyens ultramarins.
La sécurité n’est pas négociable. Elle est une condition de la République.
Dans un monde instable, seule la fermeté préserve l’équilibre. Et face aux défis, la Gendarmerie est au rendez-vous. Solide, structurée, déterminée.
Au service de la France souveraine. Pour la sécurité des Outre-mer. Pour l’ordre républicain. Pour la Nation.
Ce rendez-vous stratégique marque une étape décisive. Il confirme que l’État assume pleinement sa politique sécuritaire. Là où certains relativisent, la République affirme. Là où d’autres hésitent, elle agit.
Et dans chaque territoire ultramarin, le message est limpide : l’ordre est maintenu.
(Crédit photo : Le Commandement de la Gendarmerie Outre-Mer)























