Face au retour brutal des menaces, le chef de l’État réarme la jeunesse et restaure le sens de l’engagement national.
À Varces, la France réaffirme sa souveraineté militaire et rappelle que servir la patrie est un devoir.
Une décision présidentielle pour réarmer la Nation
Le 27 novembre 2025, Emmanuel Macron se rend à la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne à Varces.
Son arrivée est marquée par une cérémonie militaire solennelle : levée des couleurs, hommage aux morts pour la France, recueillement devant la mémoire du caporal Jimmy Gosselin, tombé au Mali en 2019.
Dans un discours structuré, grave et déterminé, le Président annonce la création d’un nouveau service national militaire.
Cette décision s’inscrit dans la continuité de son allocution du 13 juillet à l’hôtel de Brienne et répond à une conviction claire : la France doit préparer sa jeunesse à affronter un monde redevenu dangereux.
Le chef de l’État évoque une jeunesse prête à servir, à défendre la République et à assumer la part d’exigence qui fonde une Nation forte.
Le service national sera volontaire, sélectif et aligné sur les besoins réels des armées.
Il concernera les jeunes de 18 à 25 ans, principalement les 18-19 ans, pour une durée de dix mois : un mois de formation initiale, neuf mois en unité opérationnelle.
Les volontaires porteront l’uniforme, percevront une solde et bénéficieront d’un statut militaire.
Le modèle de conscription universelle est écarté, jugé inadapté et inefficace dans le contexte actuel. La France choisit une voie moderne, exigeante, inspirée notamment des pratiques norvégiennes.
L’objectif est limpide : ressouder le pacte Armée-Nation et rappeler que la souveraineté ne se délègue jamais.
Le service national devient un outil de cohésion, de discipline et de défense. Une réponse assumée aux défis du temps.
Un dispositif militaire structuré, sélectif et valorisé
Le service national débutera à l’été 2026 avec 3 000 volontaires.
Les effectifs monteront à 10 000 en 2030 puis 50 000 en 2035.
Le financement s’appuie sur la loi de programmation militaire 2026-2030, avec plus de 2 milliards d’euros (240 milliards de francs CFP) dédiés.
Les jeunes recevront une formation complète : maniement des armes, discipline militaire, missions de terrain, surveillance, soutien opérationnel.
Le dispositif sera piloté exclusivement par le ministère des Armées. À partir de 2027, certaines places seront ouvertes à la Gendarmerie et aux marins-pompiers.
Les volontaires seront sélectionnés selon leur motivation et leurs compétences. Les profils spécialisés pourront servir jusqu’à 25 ans avec le grade d’aspirant.
La solde minimale est fixée à 800 euros (96 000 francs CFP), non prise en compte dans le calcul des bourses étudiantes.
Ce dispositif vise une armée renforcée, disciplinée et pleinement souveraine. L’expérience acquise ouvrira l’accès à la réserve ou à l’armée d’active et sera reconnue professionnellement.
Le Président insiste : il s’agit de diffuser l’esprit de défense, de construire une génération consciente de ses devoirs et fière de servir son pays.
Ce service national repose sur l’exigence, la responsabilité, le mérite.
La République n’abaisse pas ses standards : elle élève ceux qui choisissent de la servir. Le message est clair : servir la France est un honneur.
Une vision assumée de l’autorité et de l’unité nationale
Emmanuel Macron met en garde contre l’impréparation et le renoncement.
Il refuse les discours simplistes prônant une obligation généralisée, estimant qu’une mobilisation choisie, disciplinée et structurée est plus efficace.
Le modèle retenu associe armée d’active, réserve et service national.
Il vise à renforcer la résilience du pays, la cohésion civique et la capacité de défense collective.
Le Président réaffirme que la jeunesse française n’est pas une génération perdue, mais une force vive, prête à s’engager.
La doctrine reste inchangée : si vis pacem, para bellum. La paix se garantit par la préparation, non par la faiblesse.
Le service national devient un pilier de la stratégie française : il restaure la culture de l’effort, du dépassement, du service ; il refuse la peur et la division ; il privilégie la discipline, l’honneur et la transmission.
Ce projet incarne une vision exigeante de la citoyenneté : une République forte repose sur des citoyens engagés.
Le service national militaire s’impose comme un symbole de redressement, l’expression d’une France lucide sur le monde, consciente de sa puissance, et fidèle à son histoire.




















