Régie Pub
lundi 17 novembre 2025
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
No Result
View All Result

Un absentéisme chronique, des privilèges mal encadrés

La Dépêche de Nouméa par La Dépêche de Nouméa
4 juillet 2025
dans Au delà du récif
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
5 minutes

Institution discrète mais budgétivore, le Conseil économique, social et environnemental (en France CESE) est de nouveau épinglé pour son inefficacité. Dans un rapport parlementaire publié ce 2 juillet, les députés dénoncent un absentéisme chronique, un manque d’impact et des privilèges mal encadrés. En toile de fond : le doute grandissant sur l’utilité d’une chambre consultative au fonctionnement jugé dépassé.

Une institution consultative qui peine à convaincre

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) se retrouve à nouveau sous les projecteurs, mais pas pour ses contributions. Dans un rapport parlementaire accablant rendu public ce 2 juillet, la commission des Finances de l’Assemblée nationale dénonce un fonctionnement peu rigoureux, marqué par un absentéisme important, une production d’avis réduite et un déséquilibre thématique flagrant, au profit des enjeux environnementaux. Une nouvelle salve contre la troisième chambre de la République, déjà visée par un rapport provisoire de la Cour des comptes révélé en mars dernier.

Le rapport pointe en particulier le faible nombre d’auditions organisées pour certaines études, l’auto-saisine quasi systématique, la faible valorisation des pétitions citoyennes, et une présence minimale des membres : seulement quatre jours de travail par mois pour une rémunération nette de 2 500 euros ( 300 000 XPF).

Une retraite dorée pour des personnalités en quête de rebond ?

Cette situation s’explique peut-être par la nature même de l’institution. Consultatif et non décisionnel, le CESE attire régulièrement des figures politiques en perte de vitesse, des syndicalistes en fin de carrière, voire des artistes oubliés. Pour beaucoup, c’est un strapontin doré, un sas d’attente vers d’autres ambitions ou vers une retraite tranquille.

On les retrouve surtout dans le contingent des 40 « PQ » (personnalités qualifiées), désignées directement par l’Élysée. Un système de nomination opaque, propice au recyclage d’anciens réseaux politiques. La réforme de 2021, qui a introduit les conventions citoyennes pour renforcer la participation démocratique, n’a pas suffi à changer l’image d’un organisme coûteux, peu productif et mal contrôlé.

Le budget alloué au CESE pour 2025 atteint 34,4 millions d’euros ( 4 128 000 000 XPF), dont une grande partie est consacrée aux 154 agents permanents. Ceux-ci perçoivent en moyenne 5 678 euros bruts par mois ( 681 360 XPF) et bénéficient de 12 jours de congés supplémentaires, baptisés « jours CESE ». Le rapport parlementaire recommande de les supprimer, d’aligner les horaires sur les 35 heures légales, de rendre publics les comptes et de lier la rémunération à la présence effective aux réunions.

La Nouvelle-Calédonie a son propre CESE

Moins connu, un Conseil économique, social et environnemental existe aussi en Nouvelle-Calédonie, avec un statut spécifique. À sa tête depuis 2021 : Jean-Louis D’Anglebermes, successeur lointain de Jacques Leguerré, premier président de l’institution. Instaurée officiellement en mars 1991 sous le nom de Comité économique et social, cette institution résulte du dialogue politique entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, dans la continuité de l’accord de Matignon et de la loi référendaire de 1988. Elle devient « CESE » après les réformes organiques de 1999 et 2013, qui intègrent la dimension environnementale.

Le CESE calédonien comprend désormais 41 membres, dont :

  • 28 désignés par les provinces (16 pour le Sud, 8 pour le Nord, 4 pour les Îles Loyauté) ;

  • 2 par le Sénat coutumier ;

  • 9 personnalités qualifiées issues du monde économique, social ou culturel ;

  • 2 représentants du Comité consultatif de l’environnement, récemment ajoutés.

Installé par le président du gouvernement, il est systématiquement consulté sur les projets de délibérations ou propositions de loi à caractère économique, social, environnemental ou culturel. Une mission large, mais qui n’échappe pas à certains travers de son homologue métropolitain : visibilité réduite, influence limitée et nominations parfois critiquées.

La représentante actuelle du CESE-NC pour la mandature nationale 2021-2026 est Ghislaine Arlie.

A quoi sert réellement le CESE ?

Le rapport parlementaire avance dix recommandations précises : meilleure assiduité, transparence budgétaire, recentrage thématique et suppression de plusieurs avantages. Parmi elles, l’intégration du CESE dans le système Chorus, utilisé pour la gestion des dépenses publiques, permettrait un suivi plus rigoureux. Il est également demandé de renforcer l’évaluation annuelle de la performance, afin de mesurer concrètement l’utilité de cette institution.

Mais ces propositions seront-elles suivies d’effet ? Certains élus vont plus loin : ils souhaitent tout simplement supprimer le CESE, jugé inefficace, coûteux et éloigné des préoccupations réelles des Français. En 2014 déjà, la Cour des comptes dénonçait la charge de travail insuffisante de ses membres. Dix ans plus tard, les mêmes critiques persistent, renforcées par les révélations récentes de la presse et des institutions de contrôle.

Tags: absentéismebudget publicceseConseil économique social environnementaldémocratie participativeinstitutions publiquesnouvelle-calédonierapport parlementaireréforme CESE.

Continuer la lecture

La Niña frappe : ce qui attend vraiment le FenuaAu delà du récif

La Niña frappe : ce qui attend vraiment le Fenua

1 Nov 2025
Affaire Cohen-Legrand : le scandale des intouchables du service publicAu delà du récif

Affaire Cohen-Legrand : le scandale des intouchables du service public

18 Sep 2025
Canberra et Pékin se disputent un actif stratégiqueAu delà du récif

Canberra et Pékin se disputent un actif stratégique

27 Mai 2025
Manille dénonce un expansionnisme planifiéAu delà du récif

Manille dénonce un expansionnisme planifié

11 Juil 2025
Article précédent

Choc à la bibliothèque : des licenciements se profilent !

Article Suivant

les 4 géants s’unissent pour contrer la Chine

Article Suivant

les 4 géants s’unissent pour contrer la Chine

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Fil d'infos

17/11 à 19:05

Île d’Ouvéa : la montée des eaux ronge l’« île-paradis »

Longue plage de sable blanc, lagon turquoise, cocotiers ondoyants : l’île d’Ouvéa est souvent décrite comme l’île la plus proche du parad...

17/11 à 16:06

Allianz contre l’État : quand l’assureur réclame justice après les émeutes de mai 2024

Le mardi 27 novembre à 8h30, le Tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie examinera une série de quatorze recours déposés par l’assureur ...

17/11 à 15:09

“Iris, l’amour sauvage que j’ai perdu au petit matin”

La Dépêche de Nouméa a reçu ce témoignage bouleversant d’une lectrice calédonienne endeuillée par la perte brutale de sa chatte, Iris, mem...

17/11 à 14:02

Washington relève le ton, Séoul doit viser la Chine

Deux signaux lourds traversent l’Indo-Pacifique, Washington pousse Séoul à monter en puissance. Et la cible, à peine cachée, s’appelle Pék...

17/11 à 13:00

Suez : le jour où la France a changé la carte du monde

Elle surgit dans le désert comme un défi lancé au monde, un ouvrage qui affirme le génie français au cœur de la Méditerranée.Ce 17 novembre...

Logo La Depeche
L'actualité en continue
sur La Dépêche
logo ladepeche nc

RUBRIQUES

  • Au delà du récif
  • Economie
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Vidéos

Le réseau

  • OcéaneFM
  • Le JDD
  • La Dépêche de Nouméa
  • SudTV
  • La Factory

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

  • À votre avis ?
  • Accueil
  • BTM Radio
  • Contact
  • Le Flux
  • Mentions Légales
  • Météo
  • Politique de Confidentialité
  • Politique de cookies
  • Régie Pub

© 2025 - La Dépêche de Nouméa

LE PALIKA CLAQUE LA PORTE DU FLNKS : LA RUPTURE EST CONSOMMéERéCAP SUR LA MéTHODE DE LA MINISTRE : SéCURITé D’ABORD, RELANCE ENSUITEBUDGET 2026 : FINI LES PRêTS, PLACE à LA VéRITé FINANCIèREDIABèTE : LA PANDéMIE SILENCIEUSE QUI N’éPARGNE PLUS PERSONNEMéDIAS CALéDONIENS : QUAND LE PEUPLE RéCLAME ENFIN LA PAROLEOPéRATION ANTI-STUPS à HOUAïLOU : 1 100 PLANTS DE CANNABIS ET 150 DE PLUS ARRACHéSDéMANTèLEMENT à RIVIèRE-SALéE : QUAND L’ÉTAT FRAPPE FORT CONTRE LE TRAFICLE TRANSFERT VERS TONTOUTA QUI MET LE FEU AUX AILES

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo

© 2025 - La Dépêche de Nouméa