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« La France doit clarifier sa stratégie sur la Nouvelle-Calédonie »

La Dépêche par La Dépêche
5 juillet 2025
dans Au delà du récif
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6 minutes

Plus d’un an après les émeutes qui ont embrasé la Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron réunit les acteurs du territoire cette semaine à Paris. Le député Ensemble pour la République Nicolas Metzdorf, fervent loyaliste, appelle à un sursaut au sommet de l’État.

Propos recueillis par Jacques Serais le 03/07/2025
Le député Nicolas Metzdorf porte le Bleuet de France, symbole d'hommage aux anciens combattants, le 5 novembre 2024 à l'Assemblée.
Le député Nicolas Metzdorf porte le Bleuet de France, symbole d’hommage aux anciens combattants, le 5 novembre 2024 à l’Assemblée. Sipa / © ISA HARSIN

Le JDNews. Vous participez au sommet consacré à la Nouvelle-Calédonie. Qu’espérez-vous de la part d’Emmanuel Macron ?

Nicolas Metzdorf. Ce rendez-vous doit nous permettre de trouver enfin une solution. Une solution pour le statut de la Nouvelle-Calédonie qui soit dans la République française. Nous avons été clairs en votant trois fois pour qu’elle reste française en 2018, 2020 et 2021. Nous n’avons pas besoin d’un État qui se contente de dire :

Débrouillez-vous, chers Calédoniens, mettez-vous d’accord ! Seul le président peut trancher.

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Faut-il que ce soit un tournant ?

La France doit clarifier sa stratégie avec la Nouvelle-Calédonie. Si elle commence à lâcher les bijoux de l’empire, alors même que ces bijoux ont choisi de rester Français, je crains que ce soit le signe d’un déclassement du pays au niveau international. Pour la Nouvelle-Calédonie et pour la France, il faut un statut clair et définitif. L’État doit projeter l’île dans le développement économique et lui donner tout le rôle qu’elle doit avoir dans la stratégie française en Indo-Pacifique.

Mais vous croyez très sincèrement que ce sommet peut aboutir à une solution concrète et rapide ?

Je suis obligé d’y croire, sinon je change de métier. Jusqu’ici, ces questions étaient gérées au niveau du ministre des Outre-mer, voire du Premier ministre. Là, pour la première fois, le président de la République entre directement dans la négociation. J’espère vraiment que l’on arrivera à trouver une solution, parce que si l’on n’en trouve pas même à ce niveau-là, alors ce serait désespérant. Mais je suis convaincu qu’en ayant le dernier étage de la fusée, on doit pouvoir avancer.

Voyez-vous dans la reprise en main de ce dossier par le chef de l’État un désaveu pour le ministre des Outre-mer Manuel Valls ?

C’est surtout un désaveu pour le projet d’indépendance-association qu’il a porté. Nous, les non-indépendantistes, avions alerté le président sur ce qu’avait proposé Manuel Valls. Ce projet était dangereux pour la France, parce qu’elle aurait perdu de son intégrité nationale, et pour la Nouvelle-Calédonie dans la mesure où l’on allait se retrouver à la merci des puissances hostiles comme la Chine. Politiquement, j’y vois un désaveu du logiciel des années 1980 que peuvent avoir certains responsables politiques socialistes, qui sont encore dans les questions « décoloniales » et « peuple premier ».

Dans le cas où Emmanuel Macron irait dans votre sens, cela pourrait réveiller la violence que l’on a pu connaître l’an dernier…

À ce moment-là, on ne fait plus rien. Si on est prisonnier de la violence, on n’est plus un État de droit, on n’est plus une démocratie. Je ne peux pas imaginer que la France recule devant une violence séparatiste parce qu’elle ferait appliquer un choix populaire.

Aujourd’hui, un an après, quelle est la situation sur place ?

L’institutionnel a un impact lourd sur l’activité économique. Faute de perspectives, de visibilité, et compte tenu de l’instabilité politique, les entreprises n’investissent plus, les consommateurs ne consomment plus. On a une chute de 30 % de notre PIB. Cela ne nous permet plus de financer notre modèle de santé, notre sécurité sociale, nos services publics, alors que nous sommes autonomes sur ces sujets-là. Et puis les tensions persistent. Il y a encore eu des incendies d’entreprises, il y a quelques jours. Il y a des agressions de gendarmes, de citoyens, assez régulièrement. J’en profite pour saluer le ministre Bruno Retailleau, qui maintient un nombre suffisant de forces de l’ordre sur l’île. En fait, la question de la violence n’est pas réglée car la question politique n’est pas réglée.

Sur cet enjeu de la reconstruction, vous attendez des annonces du président ?

Je n’attends pas de l’État un chèque perpétuel tous les ans. Nous ne sommes pas des mendiants. Surtout, on respecte les difficultés que rencontre le contribuable français à équilibrer le budget de la nation. La meilleure des mesures économiques à prendre, c’est d’avoir un statut politique définitif au sein de la République française. Si c’est pour nous garder dans l’instabilité et faire des chèques tous les ans pour colmater les brèches, ce n’est pas une perspective, c’est un enlisement.

La question de la violence n’est pas réglée car la question politique n’est pas réglée

Vous qui siégez à l’Assemblée nationale, avez-vous le sentiment qu’une partie de la gauche a définitivement abandonné les habitants de Nouvelle-Calédonie ?

La gauche française n’a jamais tenu à nous. La gauche est obnubilée par une chose : la décolonisation. Elle n’a que ça à la bouche. Elle n’a pas d’ambitions, elle n’a pas de vision pour nos territoires. Elle est dans la repentance et l’autoflagellation. Elle ne peut pas nous avoir lâchés parce qu’elle ne nous a jamais eus.

Et après la gauche, craignez-vous que ce soit l’État qui vous lâche ?

Cette crainte est énorme. La population ne comprend pas ce qui se passe. Elle se dit : « Nous avons voté trois fois pour choisir la France et on a l’impression que la France tremble sur ses appuis. » Ce n’est pas rassurant quand on a l’image d’une France forte et ambitieuse, de se retrouver avec une France qui est fébrile.

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Pour vous, pas question qu’Emmanuel Macron soumette l’idée d’un nouveau référendum ?

Nous ne voulons plus de référendum dans les prochaines décennies. À partir du moment où on remet en cause un choix souverain d’un peuple, on ouvre la porte à tous les excès. Ce n’est vraiment pas la meilleure idée à avoir.

Vous êtes arrivé dimanche en métropole. Avez-vous déjà pris votre billet de retour pour rentrer à Nouméa ? Sachant que le sommet peut durer plusieurs jours…

Non, je n’ai pas pris de billet de retour. Le président a indiqué que l’on prendrait le temps nécessaire. Je prends le temps nécessaire.

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