Ça parlait de la Nouvelle-Calédonie. Encore.
Cette fois, c’était grave. Tout le monde est d’accord : on est en faillite.
Les patrons, les syndicats, même les élus.
La dette ? 1,4 milliard. Le chômage ? +37 %. Les caisses ? Vides.
Du coup, à Bougival, les négociations ont commencé.
Dans un hôtel de luxe, avec des buffets, des salles modulables, et peut-être même l’âme de Michel Rocard qui flotte au-dessus des débats.
C’est Manuel Valls qui mène la danse. Oui, encore lui.
Il a parlé de période transitoire.
Un autre a dit : « Surtout pas d’indépendance-association. »
Un autre encore a dit : « Faut voir les compétences. »
Bref, personne n’est d’accord mais tout le monde négocie.
Pendant ce temps-là, à Dumbéa, la gendarmerie a changé de chef.
Le nouveau s’appelle Haouchine, il est martiniquais, il aime les îles, et il est resté très poli.
Il a même eu droit à une cérémonie publique avec médailles pour les héros des émeutes.
À Canala, on fêtait la mandarine.
Pas beaucoup de fruits cette année, mais beaucoup de monde.
Les gens se levaient tôt pour choper deux kilos.
Un enfant a dit : « Elles sont trop bonnes, bien sucrées et juteuses. »
C’est bien de se souvenir que la vie peut encore être douce.
Mais la réalité est vite revenue :
Les policiers calédoniens doivent attendre 5 à 8 ans pour rentrer au pays après avoir réussi leur concours.
Le syndicat Unité Police réclame des assouplissements.
On a rappelé que pour La Réunion, c’était 17 ans d’attente.
Ça calme.
Pendant ce temps, la leptospirose flambe.
128 cas, surtout dans le Nord.
Transmis par les rats, déclenchée par les flaques, aggravée par les émeutes.
L’accès aux soins est compliqué.
Les symptômes ressemblent à la grippe.
La suite peut finir en réa.
Mais il y a eu de l’or aussi.
À Palau, les cagous brillent.
En tennis de table, Jérôme Morisseau a corrigé tout le monde, surtout les Tahitiens.
En natation, les filles ont tout donné dans le relais.
Même si au volley, c’est la soupe à la grimace.
Et au Rex, c’était le Motion Juice Festival.
Des jeunes ont imaginé des cabines de téléconsultation grâce à des données spatiales.
Oui, des satellites pour résoudre la pénurie de médecins.
On appelle ça : de l’espoir à 24 heures.
Bref.
La Calédonie négocie son avenir à Paris, survit chez elle, et rêve parfois plus loin que les étoiles.