Operation Sindoor restera comme un marqueur stratégique majeur de 2025. En quelques jours, les forces armées indiennes ont mené une campagne éclair contre des infrastructures terroristes au Pakistan, affirmant leur suprématie régionale.
L’Inde frappe fort : le choc Sindoor redessine le jeu géopolitique
L’objectif ? Répliquer à des attaques terroristes tout en démontrant une capacité de projection rapide et chirurgicale.
Mais l’effet domino dépasse largement les frontières indo-pakistanaises. En neutralisant plusieurs drones et systèmes d’armes issus de l’arsenal chinois utilisés par le Pakistan, l’Inde a mis en lumière les failles de la technologie militaire chinoise, suscitant une onde de choc à Pékin et bien au-delà.
L’opération est aussi une réponse implicite aux tensions croissantes dans le détroit de Taïwan : en démontrant la vulnérabilité des équipements chinois, New Delhi s’offre un coup de projecteur stratégique dans l’ensemble de l’Indo-Pacifique.
La Chine démasquée : des failles technologiques au grand jour
L’un des enseignements majeurs d’Operation Sindoor réside dans la contre-performance des systèmes chinois. Plusieurs missiles de croisière et drones censés renforcer les positions pakistanaises se sont révélés inefficaces face à la supériorité tactique et électronique indienne.
Pour les analystes militaires, ce revers technique met en péril la crédibilité des exportations d’armes chinoises, en particulier auprès de partenaires comme le Pakistan, l’Iran ou certains pays africains.
Plus encore, cela jette un doute sérieux sur la capacité réelle de la Chine à mener une offensive amphibie contre Taïwan. En coulisses, plusieurs chancelleries revoient déjà leurs projections : si les armes testées par le Pakistan n’ont pas tenu face à l’Inde, comment résisteraient-elles à un dispositif taïwanais appuyé par les États-Unis et le Japon ?
L’Indo-Pacifique rééquilibré : un nouvel axe se dessine
L’opération Sindoor renforce la posture indo-pacifique de l’Inde au moment où la région devient le théâtre des tensions mondiales. Loin d’un simple règlement de compte avec Islamabad, elle rebat les cartes dans les équilibres de puissance.
Washington, Tokyo, Canberra et même Paris ont salué la maîtrise opérationnelle de New Delhi, y voyant un partenaire clé face aux ambitions expansionnistes de Pékin. L’Inde, forte de ce succès, renforce ainsi sa stature militaire et diplomatique, tout en envoyant un message clair : elle est prête à défendre ses intérêts et ceux de ses alliés dans la région.
Dans un monde où les symboles militaires comptent autant que les batailles réelles, Operation Sindoor fait date : elle ne signe pas seulement un revers pakistanais, elle inflige un camouflet stratégique à la Chine, et repousse un peu plus loin l’hypothèse d’une invasion rapide de Taïwan.