Le 10 juillet 2025, Brigitte Macron a affronté quatre hommes au tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement sexiste, suite à des attaques en ligne sur son genre et sa vie personnelle. Engagée contre la haine numérique, la Première dame porte cette affaire emblématique en justice.
Audience pour des propos sexistes en ligne
La plainte, déposée en août 2024, vise des messages malveillants sur son genre, sa sexualité et sa différence d’âge avec Emmanuel Macron, incluant une rumeur infondée l’associant à son frère Jean-Michel.
Selon Le Figaro, ces propos, relayés sur les réseaux sociaux, sont punissables de deux ans d’emprisonnement. Cette audience, distincte de la récente visite d’État en Grande-Bretagne, souligne l’engagement de la Première dame contre les violences numériques. Une victime anonyme de cyberharcèlement témoigne :
Ces attaques touchent tout le monde, pas seulement les personnalités.
Un fléau numérique en hausse
Le cyberharcèlement représente 65 % des signalements Pharos en France (2024), un phénomène croissant également en Nouvelle-Calédonie. Les numéros d’aide 3020 (harcèlement) et 3018 (cyberharcèlement) soutiennent les victimes. Cette affaire met en lumière la difficulté de qualifier les propos sexistes en ligne, bien que le parquet de Paris insiste sur leur gravité.
En Nouvelle-Calédonie, où les rumeurs numériques se propagent vite, des initiatives comme celles de la Maison de la Prévention et de la Famille pourraient s’inspirer de ce cas pour sensibiliser les jeunes. L’avocat Juan Branco, défendant Aurélien Poirson-Atlan (« Zoé Sagan »), conteste la plainte, mais le Conseil d’État garantit l’impartialité du processus.
Vers une lutte renforcée contre la haine en ligne
L’issue de cette audience, prévue après les débats des 27-28 octobre 2025, pourrait marquer un précédent dans la lutte contre le harcèlement sexiste en ligne.
En Nouvelle-Calédonie, où l’accès à la justice numérique est limité, ce cas pourrait encourager des campagnes éducatives. Brigitte Macron, déjà active contre le harcèlement via le programme pHARe, continue de promouvoir la prévention numérique. Ce procès met en lumière l’urgence de protéger les individus, publics ou anonymes, face aux violences digitales.