En 2025, des coutumiers brûlent leur carte d’identité, passeport, pour protester contre la réforme du corps électoral et boycotter les élections en Nouvelle-Calédonie, perçue comme une menace à leur autodétermination. Ce geste, ancré dans une rhétorique anti-française et anti-républicaine, est une erreur qui alimente la division et ignore les principes démocratiques universels.
Un symbole de rejet mal orienté
Ce projet, suspendu en juin 2024 après des émeutes meurtrières (13 morts, 2,2 milliards d’euros de dégâts), visait à permettre à tout résident de plus de 10 ans en Nouvelle-Calédonie de voter aux élections provinciales. Les indépendantistes, menés par le FLNKS et la CCAT, y voient une atteinte à l’Accord de Nouméa (1998), qui limitait le vote aux résidents pré-1998 pour protéger la voix kanak.
Brûler sa carte d’identité, comme vu dans une vidéo sur Facebook, est un acte de défi à la souveraineté française, mais il est malavisé. Il rejette l’ordre républicain, qui garantit l’égalité et la stabilité, au profit d’une posture victimaire anti-blanche, flirtant avec une idéologie woke de division ethnique.
Une contestation qui ignore la démocratie
Les Kanak, 41 % de la population (recensement 2019), craignent une dilution de leur influence électorale. Pourtant, la réforme visait à corriger une injustice : 20 % des résidents, souvent Français de longue date, sont exclus du vote provincial, ce qui contrevient aux principes de l’universalité du suffrage. La Cour européenne des droits de l’homme (2005) a validé le gel électoral comme mesure temporaire donc non permanente. En s’accrochant à un statu quo colonial, les indépendantistes refusent le progrès démocratique.
Les émeutes de mai 2024, marquées par des pillages et des violences (169 blessés, 2235 arrestations), ne sont pas une lutte légitime, mais un chaos orchestré par une minorité extrémiste, nuisant à l’ensemble des Calédoniens, y compris les Kanak eux-mêmes. Le chef kanak Hippolyte Sinewami a dénoncé l’inégalité sociale, mais brûler des symboles républicains ne résout ni le chômage ni la pauvreté (32,5 % des Kanak sous le seuil de pauvreté).
Une posture anti-républicaine à condamner
Ce geste, amplifié sur les réseaux sociaux, s’inscrit dans une mouvance anti-française et anti-blanche, qui caricature la France comme un oppresseur colonial. Cette vision woke, relayée par des figures comme Christian Tein (président du FLNKS), ignore que la Nouvelle-Calédonie bénéficie de la protection et des ressources de la République. L’État a investi massivement (7 000 militaires déployés en 2024, aides économiques post-émeutes) pour maintenir l’ordre et la prospérité.
Les Kanak jouissent de droits égaux, d’une autonomie croissante via l’Accord de Nouméa, et d’une représentation politique forte (président pro-indépendantiste depuis 2021). Incendier sa carte d’identité est un rejet puéril de ces acquis, qui divise au lieu de réunir.
Perspectives pour une solution républicaine
Le gouvernement français, sous Macron, a suspendu la réforme pour apaiser les tensions, proposant un dialogue inclusif. Les Kanak doivent abandonner ces gestes destructeurs et s’engager dans un débat rationnel. La France, loin d’être un colonisateur oppressif, offre une voie vers une autonomie négociée, comme le prouvent trois référendums (2018, 2020, 2021) où la majorité a choisi de rester française.
Les indépendantistes, boycottant le dernier scrutin pour des raisons discutables (pandémie, deuil), ne peuvent imposer leur volonté par la violence. En Nouvelle-Calédonie, où 25 % de la population est d’origine européenne, l’avenir réside dans l’unité républicaine, non dans des actes symboliques qui exacerbent les clivages ethniques.
Kanak brûlent leur carte d’identité : un feu de paille anti-républicain qui divise plus qu’il ne libère. https://t.co/NojnfGGnU0
— Oiseau des Iles (@Island_Manu) July 11, 2025