À Pantin, Les Matériaux Urbains, basé aux Ateliers Diderot, transforme marc de café, épluchures et sciure en objets décoratifs durables sans chimie. Cette initiative promeut une économie circulaire locale, valorisant les déchets urbains.
Un procédé low-tech innovant
Cette transformation se fait via un procédé en quatre étapes : tri local, séchage, mélange artisanal et frittage (compactage sous pression et chaleur, sans colle). Le résultat : une matière esthétique, recyclable, parfois compostable. Un artisan note
Chaque objet porte l’histoire de ses déchets.
En Nouvelle-Calédonie, où la gestion des déchets coûte 1,2 milliard XPF/an, ce modèle pourrait inspirer des solutions locales. Des initiatives existent déjà tel que Ecopavement.
Impact environnemental et local
L’atelier valorise des déchets urbains, comme le marc de café ou la sciure, en collaboration avec des entreprises locales (ex. Drugeot Manufacture pour la sciure de chêne). Plus de 30 produits upcyclés, comme des plateaux ou vide-poches, composent leur catalogue. Soutenu par la loi AGEC, qui impose la revalorisation des biodéchets, ce projet réduit l’impact environnemental tout en créant des objets au design minéral unique. Les Ateliers Diderot, regroupant 32 acteurs de l’économie circulaire, renforcent cette dynamique à Pantin.
Vers une esthétique circulaire
L’initiative des Matériaux Urbains illustre un design circulaire, transformant les déchets en ressources esthétiques. En Nouvelle-Calédonie, où les initiatives vertes bénéficient de subventions (ex. 50 millions XPF pour l’innovation), ce modèle pourrait encourager des projets d’upcycling, malgré les défis logistiques hors Nouméa. Pantin démontre qu’une économie circulaire est à la fois viable et inspirante pour un futur durable.