Un gosse s’est fait agresser à Farino, chez lui, au petit-déj.
Son seul crime : être le fils d’un pompier.
Le voleur cherchait les clés de la voiture. Il a trouvé un enfant.
À Basse-Poya, ce sont les bus scolaires qui ont cramé.
Six véhicules, dont quatre réduits en cendres.
Résultat : 130 élèves sans transport.
La commune est sous le choc. La maire cherche des solutions.
Mais quand il n’y a ni bus, ni pompiers sur place, il reste quoi ?
L’Union calédonienne, elle, a parlé fort.
Elle démonte le projet d’accord de Bougival.
Joug colonial, souveraineté de façade, dégel égal recolonisation…
Et elle demande au FLNKS d’assumer ou de rompre.
Le problème ? Les signatures sont déjà là.
Celle d’Emmanuel Tjibaou. Celle de Wamytan. Celle de Forrest.
Alors, double discours ? Triple jeu ? Ou simple panique ?
Metzdorf, lui, s’énerve.
Il rappelle que ce texte est un accord politique, pas un brouillon.
Et que ceux qui chantent la concertation ne peuvent plus faire les vierges effarouchées.
Lui, il veut avancer. Avec une loi organique, un vote, et un pays stable.
Parce que selon lui : “On ne signe pas un pré-accord. On signe un engagement.”
Pendant ce temps, dans le Nord, les urgences ferment,
les habitants de Poindimié et Koumac montent au front.
Ils menacent de bloquer, de manifester, de se faire entendre.
Ils ne demandent pas des miracles. Juste un médecin.
Au Congrès, le texte des Loyalistes passe.
Baisse des impôts pour relancer l’économie, attirer les soignants.
Les indépendantistes s’abstiennent. La relance, ce n’est pas leur truc.
Et dans ce chaos, il reste… le basket.
Oui, le basket. Parce que les enfants veulent encore jouer.
Parce que même quand tout brûle, un terrain, un ballon, une équipe,
ça suffit parfois à tenir debout.
Bref.
Entre incendies, accords contestés et services à l’arrêt,
la Calédonie continue de tourner.
Mais elle tourne à vide.