À Koumac, les rouleurs ne bougent pas.
Ils dénoncent des retards administratifs, une autorisation trop tardive, et une extraction réduite à peau de chagrin.
La SLN fait profil bas. Les camions, eux, klaxonnent leur colère.
En coulisses, les réunions s’enchaînent. Et la mine reste à l’arrêt.
Pendant ce temps, à Lifou, on surveille les cuves.
Trop de voitures, trop peu de carburant, un bateau parfois en retard.
Résultat : le pompiste fait des heures sup’. Les habitants, eux, économisent chaque goutte.
À Dumbéa, une brocante solidaire voit le jour.
Petits prix pour grands besoins : cartables, fringues, bons alimentaires.
Le tout inspiré par une gamine qui voulait juste aider un copain d’école.
80 ans après Hiroshima, la mémoire est intacte.
Descendants japonais, souvenirs douloureux, racisme tu mais jamais effacé.
« Sale Jap », « fils de Jap » : des insultes qui ont traversé les générations.
Et au milieu de tout ça, une histoire d’amour née dans une rizière de Saint-Louis.
Au micro, les « royaumes kanak » montent au front.
Ils rejettent l’accord de Bougival, parlent souveraineté coutumière, et exigent une place dans le futur du pays.
Leur porte-parole interdit même la venue des signataires loyalistes à Maré.
On parle de décolonisation, mais surtout d’un projet… à eux seuls.
Côté sport, les filles U16 battent Tahiti 4-2.
Elles doivent battre Fidji demain, sinon c’est la sortie directe.
Un nul = retour à la maison.
Demain matin, on débattra d’un truc simple :
Faut-il interdire les réseaux sociaux aux mineurs ?
Spoiler : en Australie, c’est déjà fait.
Bref. Entre mémoire, essence, nickel et souveraineté.