J’ai pris mon téléphone. J’ai ouvert les infos. J’ai refermé. Puis j’ai rouvert.
On parle du recensement. Enfin, on essaie.
Des gens répondent pas. Des maisons sont inaccessibles.
Et des faux recenseurs se baladent.
Du coup, les vrais galèrent.
Bref. Compter les habitants, c’est devenu un sport de combat.
À Koné, la Croix-Rouge organise une braderie de fringues.
Objectif : habiller ceux qui n’ont pas les moyens.
Les bénévoles sont motivés.
Mais ils sont peu. Trop peu.
Trouver des nouveaux volontaires, c’est plus dur que vendre un pull en laine sous 30 degrés.
En même temps, c’est la fête des mères.
Y’a une expo florale. C’est joli. Ça sent bon.
Mais ça masque un peu l’ambiance tendue.
Au Mont-Dore, y’a du changement.
Élisabeth devient maire.
Bonne nouvelle ? Peut-être.
Sauf qu’il y a une recrudescence de cambriolages.
Donc en vrai, c’est plutôt ambiance vigilance qu’inauguration.
Côté agriculture ?
Ça rame.
Les agriculteurs produisent, mais ils vendent pas.
La crise économique n’aide pas.
Les circuits de distribution sont bouchés.
Bref. Ils plantent, ils récoltent, mais leur compte bancaire reste stérile.
Heureusement, y’a des trucs qui tiennent.
Le CSSR fête ses 10 ans.
Centre de rééducation.
Ils soignent. Ils accompagnent. Ils reconstruisent.
Corps, esprits, vies.
C’est pas flashy, mais c’est vital.
Et au lycée Antoine Kela ?
Y’a une quinzaine autour de l’amour et du respect.
Pas de fleurs, pas de cœurs en papier.
Des discussions. Des ateliers.
Pour prévenir les violences.
Pour apprendre à s’aimer sans se blesser.
Bref. De l’éducation sentimentale. Version 2025.
En résumé :
Un recensement compliqué.
Des cambriolages inquiétants.
Des fleurs pour les mamans.
Des fringues pour ceux qui ont froid.
Et des lycéens qui apprennent que l’amour, c’est pas censé faire mal.
Bref.
C’était le Mercredi 21 mai.