C24 TIMORE-LESTE :
Lors du séminaire régional du Comité spécial de la décolonisation des Nations Unies (C24), deux voix calédoniennes se sont élevées pour rappeler la volonté exprimée par la majorité de la population : rester au sein de la République française. Naïa Wateou et Marie-Laure Ukeiwë, figures engagées pour une Calédonie française, ont porté un message de paix, de dignité et de respect du choix démocratique.
Naïa Wateou a souligné que le processus politique calédonien est le fruit de plus de 30 ans de dialogue. Elle a rappelé que la Nouvelle-Calédonie est aujourd’hui le territoire le plus autonome de la République française. Trois référendums d’autodétermination ont été organisés sous l’égide de l’ONU : trois fois, les Calédoniens ont dit non à l’indépendance.
« Ce choix souverain doit être respecté », a-t-elle martelé, dénonçant le refus de reconnaître la légitimité de ces résultats. Elle a également évoqué les violences qui ont secoué l’archipel en mai 2024, orchestrées selon elle par une frange radicale indépendantiste. Elle a rejeté toute tentative de justification de ces émeutes par la pauvreté, accusant plutôt certains responsables politiques de nourrir une haine délibérée.
Marie-Laure Ukeiwë, s’exprimant en tant que femme kanak, a témoigné de la violence verbale et des accusations dont elle est victime pour avoir défendu l’appartenance de la Nouvelle-Calédonie à la France. « Parce que je dis que la Nouvelle-Calédonie a toute sa place dans la France, on m’insulte », a-t-elle confié.
Elle a mis en cause les dérives électorales, les pressions communautaires, et une gouvernance où l’appartenance ethnique devient un critère politique. Pour elle, les institutions françaises offrent aujourd’hui davantage de dignité et de liberté au peuple kanak que jamais auparavant.
Les deux intervenantes ont conclu en appelant l’ONU à ne pas faire le jeu de puissances étrangères cherchant à instrumentaliser la cause indépendantiste. Elles ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un avenir apaisé, prospère et commun au sein de la République.
« Notre combat est un combat pour la paix, l’unité et la dignité », ont-elles déclaré.
Sources : FB NW – Mai 2025