Elle était sur RRB. Elle a dit qu’elle allait écrire à Macron.
Elle veut venir à Paris pour les discussions sur l’avenir de la Calédonie.
Elle dit qu’on est enfermés dans une “cage institutionnelle”.
Elle propose un moratoire. Pas sur les taxes, pas sur les débats, non. Sur la réforme.
“Pause.”
Elle veut régler l’économie d’abord. L’indépendance, ce sera dans 40 ans.
Bref. Marine est venue avec sa vision.
Elle a visité la SLN. Elle a parlé d’énergie. De nickel.
« Un milliard. C’est pas rien. Mais c’est l’avenir. »
La direction a hoché la tête. Ils ont montré leurs fours.
Elle a parlé de savoir-faire local. Elle a enchaîné avec le Sénat coutumier. Coutume, case, échange.
« Développement d’abord », dit-elle. Le président du Sénat dit : “on attend de voir.”
Bref. Marine veut tout remettre à plat.
À Nouméa, Bellamy a parlé aussi. Vice-président des Républicains. Européen, mais concerné.
Il a dit que le 13 mai, c’est pas du passé. C’est maintenant. Tous les jours.
Il a vu les ruines, les peurs, les colères. Il dit qu’on ne peut pas lâcher.
Il veut respecter les trois référendums. Il veut dégeler le corps électoral. Maintenant.
Et si on ne le fait pas ? Les Républicains quitteraient le gouvernement.
Bref. Le ton est monté. Les positions aussi.
Pendant ce temps, on parlait d’Aircal. Magenta c’est fini. Direction Tontouta.
Trop cher à maintenir en vie. Mais comment faire ? Et les billets ? Et les bus ? Et les pompiers ?
Le président du gouvernement a dit : “Groupe de pilotage.” Un déménagement à un milliard.
On hésite entre 2025 et 2026.
Bref. On sait qu’on doit le faire. Mais on ne sait pas comment.
Le vol Aircalin pour Sydney a eu trois heures de retard. Pas un souci de moteur. Juste une erreur de planning.
Personne pour enregistrer les passagers.
Bref. Même le personnel n’était pas prêt à décoller.
Pendant ce temps, les volontaires du RIMAP marchent. 740 km de Prony à Koumac. En relais.
Ils rendent hommage à ceux qui ont combattu il y a 80 ans. Des jeunes, des anciens, des militaires.
Ils ont mal aux pieds, mais ils ont la patate.
Bref. Ils avancent.
Et pendant qu’on parle de climat tendu, le vrai climat ? Des nuages. Des averses. Du vent du sud.
Pas de crise politique. Juste la météo.
Bref. C’était le jeudi 29 mai.
Un jour où on a parlé nucléaire, mémoire, migration d’aéroport, et où tout le monde veut redresser la Calédonie… Mais pas dans la même direction