Une confiance impossible sans équité
Alors que la Nouvelle-Calédonie traverse une période de fortes tensions sociales et politiques, les voix locales appellent à la clarté, à l’honnêteté et surtout à l’équité. Pour certains représentants d’associations, il est in envisageable de reconstruire un climat de confiance sans s’attaquer aux racines du mal.
Comment peut-on imaginer que la confiance puisse revenir si on ne règle pas des problèmes d’équité, des problèmes d’universalité ?
Dans un contexte électoral où les politiques nationaux défilent dans l’archipel, les Calédoniens expriment leur lassitude face à ce qu’ils perçoivent comme une instrumentalisation.
Des visites politiques sous tension
Les récentes interventions de figures nationales, comme celles de la France Insoumise (LFI) ou du Rassemblement National (RN), n’ont pas calmé les esprits. Au contraire, elles ont parfois exacerbé les clivages. LFI est accusée d’avoir une posture claire mais provocatrice : rebaptiser la Nouvelle-Calédonie en Kanaky Nouvelle-Calédonie a été perçu comme une insulte par certains.
C’est choquant pour nous qu’un élu de la République […] débaptise un territoire français.
De l’autre côté, la visite de Marine Le Pen a suscité autant de déception que d’interrogations. Le silence sur l’insurrection du 13 mai et l’ambiguïté de ses prises de position ont marqué les esprits.
Une méconnaissance lourde de conséquences
Pour l’association Un cœur, une voix, qui se revendique apolitique mais engagée pour la justice électorale, les discours approximatifs ou erronés sont non seulement inacceptables, mais dangereux. L’exemple le plus frappant : une déclaration erronée selon laquelle il ne serait pas nécessaire de convoquer le Congrès de Versailles pour dégeler le corps électoral.
C’est absolument lunaire. Les propos qui ont été tenus pour un eurodéputé et une présidente de parti, ce n’est pas acceptable.
Face à cette confusion, les Calédoniens demandent une chose simple : de la vérité, de la clarté et du respect.