La situation politique en Nouvelle-Calédonie reste tendue après une semaine marquée par des déclarations contradictoires et des prises de position divergentes. Le gouvernement français a annoncé l’organisation de discussions à Paris dès la mi-juin, une initiative perçue comme une reprise en main du dossier par Emmanuel Macron. Cette décision intervient après la visite controversée du ministre Valls dont les propositions sur l’indépendance avaient suscité des remous.
Parallèlement, la visite de Marine Le Pen a alimenté les tensions. La présidente du Rassemblement National a tenu des propos contestés, remettant en cause les référendums passés et suggérant une pause institutionnelle de plusieurs décennies. Son manque d’écoute et ses approximations sur le droit calédonien ont provoqué des réactions hostiles, y compris parmi ses partisans locaux.
À l’inverse, le député européen François-Xavier Bellamy a adopté une position plus consensuelle, réaffirmant son attachement au respect des processus démocratiques et à la légitimité des institutions calédoniennes.
Dans ce contexte, les loyalistes appellent à ne pas céder à la panique, soulignant qu’aucun mécanisme légal ne permet de remettre en cause le statut de la Nouvelle-Calédonie sans accord local. Les prochaines négociations à Paris seront déterminantes pour l’avenir du territoire, alors que les divisions politiques, tant en métropole que sur place, compliquent la recherche d’une solution stable.
La priorité reste d’éviter une nouvelle escalade des tensions, dans un climat où chaque déclaration est scrutée et où les positions se radicalisent.