Le haut-commissaire de la République s’est rendu cette semaine au Mont-Dore, quelques semaines après sa prise de fonction en Nouvelle-Calédonie. Objectif : affirmer le soutien de l’État à une commune durement touchée par les violences et dégradations récentes. Il a rencontré Madame le maire, nouvellement élue, ainsi que les équipes municipales et plusieurs habitants affectés.
Ce déplacement s’inscrit dans un contexte encore tendu, où les marques de présence républicaine sont perçues comme nécessaires et attendues. Le Mont-Dore est l’une des communes les plus impactées par les destructions d’infrastructures depuis le début de la crise.
Soutien de l’État : forces de l’ordre et aide financière
L’action de l’État ne se limite pas à la sécurisation du territoire. En plus d’un dispositif renforcé de forces de l’ordre, le gouvernement a confirmé un soutien financier massif à la commune.
Le Mont-Dore bénéficiera de 73,5 millions de francs CFP dans le cadre des aides exceptionnelles pour la reconstruction et la réhabilitation des équipements publics endommagés. Cette enveloppe provient du plan d’urgence post-crise, piloté depuis Nouméa avec le soutien des ministères parisiens.
Restaurer le lien social : une priorité affichée
La volonté est claire : reconstruire des lieux de vie et de cohésion sociale, dans une commune marquée par les fractures et la défiance. Le haut-commissaire a rappelé que l’action de l’État vise à restaurer la confiance, en rebâtissant des écoles, des équipements sportifs, des centres culturels, et en maintenant le dialogue avec les collectivités.
Comme l’indique la mairie du Mont-Dore, ces aides permettront de rebâtir des lieux de partage et de “vivre ensemble”, dans un territoire qui cherche à se relever.