L’Iran au cœur des tensions : Macron tire la sonnette d’alarme
Dans une allocution solennelle, Emmanuel Macron a dénoncé la dérive nucléaire de l’Iran, accusant Téhéran d’avoir « 40 fois plus d’uranium enrichi que le seuil autorisé ». Selon lui, le régime iranien s’affranchit de ses engagements internationaux et approche dangereusement du seuil critique permettant de fabriquer une arme nucléaire. L’Iran est aussi accusé de développer un programme de missiles à longue portée, pouvant viser le territoire européen.
Macron rappelle que l’Iran soutient activement des groupes terroristes tels que le Hamas, le Hezbollah et les Houthis, et qu’il s’est félicité de l’attentat du 7 octobre, où 50 Français ont perdu la vie. Le pays détient encore deux otages français, et fournit des missiles à la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. « Nous ne pouvons pas accepter un Iran doté de l’arme nucléaire », a martelé le président.
Israël se défend, la France privilégie la voie diplomatique
Macron affirme qu’Israël a le droit de vivre en sécurité, sans pour autant soutenir l’opération militaire en cours. Il précise que la France n’a ni participé ni soutenu les frappes israéliennes, et appelle toutes les parties à la retenue pour éviter une escalade régionale.
Le président défend la reprise du dialogue diplomatique avec l’Iran, regrettant que Téhéran ait rejeté toutes les concessions proposées. Il plaide pour une solution par la négociation, et non par la force : « La France reste attachée à la voie diplomatique, encadrée par l’AIEA ».
Dans le même temps, Macron insiste sur l’urgence d’un cessez-le-feu durable à Gaza, accompagné de la libération des otages et de l’instauration d’un État palestinien démilitarisé, excluant le Hamas. Il annonce une conférence internationale coprésidée avec l’Arabie saoudite, dès que les conditions sécuritaires le permettront.
Sécurité nationale : alerte maximale en France
Face au risque de déstabilisation, Macron a convoqué un Conseil de défense. Il annonce le renforcement de l’opération Sentinelle sur le territoire national, et appelle les Français à ne pas se rendre dans la région. Des mesures de sécurité sont prises pour protéger les ambassades, les troupes et les ressortissants français.
Le président reconnaît également un risque économique majeur, en particulier en cas de perturbation du détroit d’Ormuz ou de la production pétrolière mondiale : « Nous devons nous préparer à d’éventuelles conséquences économiques », tout en appelant à l’unité et à la résilience du peuple français, comme lors de la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine.