Service civique : quand la jeunesse de la province Nord prend la parole et l’initiative ! A l’occasion de la Journée du Service Civique, des jeunes de la province Nord témoignent.
Une jeunesse qui n’attend pas pour s’engager
En Nouvelle-Calédonie, la Journée du Service Civique prend un tournant concret et inspirant. À Koné, dans les murs de l’Internat Provincial, Gaëtan prend la parole pour raconter son parcours de volontaire au Bureau Information Jeunesse (BIJ). Face caméra, sans artifice, il explique ce que signifie pour lui “être utile” à son territoire.
Cette initiative, menée par un autre volontaire, Nolan, illustre un principe simple mais percutant : qui mieux qu’un jeune pour parler aux jeunes ? À l’heure où le discours sur l’engagement est souvent monopolisé par des institutions déconnectées, la province Nord mise sur l’authenticité. Et ça fonctionne.
Je voulais sortir de ma zone de confort, apprendre et surtout me sentir utile,
confie Gaëtan, les yeux brillants d’un sens retrouvé.
90 volontaires, 90 raisons d’y croire
En 2025, ce sont 90 jeunes Calédoniens qui ont intégré un programme de Service Civique dans le Nord. Ce chiffre n’est pas qu’un indicateur administratif, c’est un signal fort d’une jeunesse prête à relever les défis locaux : environnement, culture, éducation, inclusion…
Leur point commun ? Une volonté d’agir, sans attendre que tout vienne d’en haut.
Quand on donne un peu de soi, on reçoit beaucoup en retour,
résume Nolan, derrière la caméra mais pleinement acteur de ce moment.
Cette dynamique s’inscrit dans une logique plus large : revaloriser l’engagement local face à une société souvent tentée par le repli ou la passivité. Ici, pas de grand discours, mais des actes concrets et des voix qui portent.
Faire vibrer les réseaux, mais surtout les consciences
À travers cette campagne, la province Nord invite chacun à liker, commenter, partager… mais surtout à s’engager vraiment. Car le Service Civique ne se résume pas à un post ou un clip : c’est une immersion dans le réel, dans les besoins d’un territoire souvent oublié.
En juin, la communication est virale, mais l’impact est bien plus profond : faire entendre la voix des jeunes, non pas en tant que public cible, mais comme moteurs d’un avenir collectif.
Ce que cette expérience a changé ? J’ai trouvé ma place
conclut Gaëtan.
Une génération qui refuse l’indifférence
Dans un contexte calédonien parfois fracturé, cette jeunesse prouve qu’elle n’a pas peur de retrousser les manches. Le Service Civique, en province Nord, ce n’est pas une simple ligne sur un CV. C’est une preuve d’espoir, de résilience, de lien social.
Loin du cynisme ambiant, ces jeunes posent les bases d’un engagement concret. Et si on les écoutait vraiment ?