Aujourd’hui, c’était la fête de la musique.
Ça faisait deux ans qu’on attendait.
Alors forcément, ça a chanté, dansé, vibré.
À Nouméa, Mont-Dore, Boulari, même les clowns ont joué du bambou.
La place des Cocotiers était bondée.
Y’avait du kaneka, du reggae, du rock, même du Amy Winehouse.
Lucie, la batteuse débutante, flippait.
Mais elle a tapé. Fort.
Pendant que certains jouaient, d’autres se préparaient.
Les 31 athlètes calédoniens sont prêts pour les Mini-Jeux.
C’est peu. Mais c’est motivé.
Ils veulent battre les Tahitiens à Tahiti. Rien que ça.
Et y’en a un qui a dit : « On va pas figurer. On va gagner. »
Ambiance.
En mer aussi, y’avait du sport.
La Groupama Race, c’est fini.
Y’a eu de la casse, du chavirage, de la stratégie météo.
Mais les Calédoniens de Guilty Pleasure ont tout raflé.
Grâce à un détour risqué.
Et à un routeur qui lit les nuages comme une boule de cristal.
Respect.
À Lifou, on n’écoutait pas du rock.
On célébrait le mariage du fils du grand chef.
Des danses, des coutumes, des discours symboliques.
Des enfants, des clans, des chefs.
Ça n’était pas qu’un mariage.
C’était une renaissance.
Et une sacrée organisation.
Pendant ce temps-là, le Betico reste à quai.
À cause de la houle.
Et 350 invités du mariage sont toujours coincés à Lifou.
Bah ouais.
Bref. C’était le 21 juin 2025. Et c’était bien chargé.