Dans la nuit du 21 au 22 juin 2025, les États-Unis ont lancé une offensive majeure contre l’Iran, ciblant trois sites du programme nucléaire et marquant une escalade inédite dans le conflit régional.
« Les avions sont hors de l’espace aérien iranien »
Dans un post diffusé sur Truth Social, le président Donald Trump a confirmé l’opération :
Tous les avions sont maintenant hors de l’espace aérien iranien. Une charge complète de bombes a été larguée sur le site principal, Fordow. Tous les avions sont en sécurité et rentrent à leur base.
Il revendique ainsi l’emploi de bombes puissantes, notamment sur le site souterrain de Fordow, mais aussi sur Natanz et Isfahan.
Objectif : freiner la course à l’arme nucléaire
Selon plusieurs sources, les frappes visaient à détruire les installations d’enrichissement pour empêcher tout développement de l’arme nucléaire. Trump affirme :
Le site nucléaire de Fordo a « DISPARU » ! Aucune autre armée au monde n’aurait pu faire cela. MAINTENANT, C’EST LE MOMENT POUR LA PAIX !
Cette opération militaire est présentée comme une démonstration de force destinée à empêcher l’Iran d’accéder à une capacité militaire atomique.
Moyens mis en œuvre : furtivité et puissance
Des bombardiers stratégiques B‑2 Spirit ont été mobilisés, équipés probablement de bombes bunker‑buster GBU‑57, capables de frapper les installations les mieux protégées, comme Fordow, enfouie sous un relief rocheux.
Réactions immédiates et craintes de riposte
- De l’autre côté, le guide suprême iranien a mis en garde : toute intervention américaine provoquerait des « dommages irréparables ».
- Aux États-Unis, des responsables soulignent que cette frappe constitue une rupture dans l’engagement américain post-accord de 2015, avec des risques de guerre à très grande échelle.
Discours national
Donald Trump doit s’exprimer ce soir à 22 h00 (02 h00 GMT), pour détailler les motivations opérationnelles et évoquer les suites envisagées, tandis que leurs réactions iraniennes et régionales seront scrutées dans les heures qui viennent.
Cette intervention marque un tournant majeur : après des semaines de discours guerrier, Washington passe à l’action, embrasant un conflit déjà régionalisé. Les prochains jours feront office d’épreuve de vérité.