La CAFAT contrainte de fermer son bureau de Lifou. Une décision rare qui en dit long sur le climat actuel sur l’île.
Fermeture exceptionnelle après des actes répétés
La CAFAT a annoncé la fermeture de son bureau de Lifou ce lundi 28 juillet, après de nouvelles dégradations sur ses installations à Wé. Cette mesure, exceptionnelle, reflète la montée des tensions autour des services publics dans les îles.
Les responsables de la CAFAT rappellent que leurs infrastructures sont des biens communs destinés à servir et accompagner la population. La situation actuelle, selon l’organisme, va à l’encontre du droit de chacun à un service public de qualité et de proximité.
Un climat tendu qui inquiète
Ces derniers mois, plusieurs services publics en Nouvelle-Calédonie ont été la cible d’incivilités et d’attaques matérielles. Les dégâts à Lifou illustrent un malaise grandissant, où des actes de vandalisme privent directement les habitants d’un accès normal à leurs droits sociaux.
La CAFAT assure que ses équipes restent mobilisées à distance, via le mail [email protected] ou le numéro 25 58 10, mais alerte sur les conséquences concrètes de ces violences pour la population.
Les services publics, premières victimes
Ce nouvel incident relance la question de la protection des infrastructures publiques, souvent en première ligne lors de périodes de tension sociale. Alors que la CAFAT remplit une mission essentielle de sécurité sociale, sa fermeture même temporaire pénalise directement les assurés, déjà confrontés à des délais administratifs parfois longs.