Un avion de guerre révolutionnaire qui pourrait bouleverser l’équilibre stratégique dans l’Indo-Pacifique.
Un bombardier furtif aux capacités inédites
La Chine s’apprête à doter son armée de l’air d’un nouvel atout majeur : le H-20, premier bombardier furtif de conception nationale. Inspiré du B-2 Spirit américain, cet appareil au design en aile volante disposerait d’une autonomie dépassant 12 800 km, lui permettant de frapper jusqu’au continent américain sans ravitaillement.
Son atout principal reste sa charge utile colossale, estimée entre 20 et 45 tonnes, soit potentiellement le double de celle du B-2. De quoi embarquer jusqu’à 40 bombes guidées ou 15 missiles de croisière furtifs, y compris des armes nucléaires.
Un outil stratégique pour l’Indo-Pacifique
Avec cette portée et cette puissance de frappe, le H-20 offrirait à Pékin la capacité de dépasser la “seconde chaîne d’îles”, exposant directement Guam, Hawaï et les bases américaines dans la région.
En cas de conflit autour de Taïwan, l’appareil pourrait neutraliser les groupes aéronavals américains, affaiblissant fortement la capacité de réaction des États-Unis et de leurs alliés.
Une menace pour la supériorité militaire américaine
L’arrivée du H-20 s’inscrit dans la modernisation accélérée de l’arsenal chinois, visant la constitution d’une triade nucléaire complète : missiles terrestres, sous-marins lanceurs d’engins et désormais bombardiers stratégiques.
Les experts alertent sur le retard industriel américain, incapable de produire au même rythme que la Chine et la Russie. Le H-20 symbolise ainsi la montée en puissance d’une “arsenalisation” autoritaire, face à une démocratie occidentale jugée moins réactive.