La cavale du dernier fugitif de Koné a pris fin dans la nuit du samedi 9 août. Âgé de 20 ans, il était le seul encore en fuite parmi les cinq détenus qui s’étaient évadés du centre de détention de Koné le 13 mai. C’est au détour d’une intervention pour tapage dans le village de Canala que les gendarmes l’ont interpellé, mettant un terme à près de trois mois d’errance. Il doit comparaître en comparution immédiate ce mardi 12 août.
Une arrestation inattendue lors d’un tapage nocturne
Vers 21 heures, samedi 9 août, les gendarmes interviennent à Canala pour un groupe d’individus alcoolisés déambulant dans le village. Parmi eux, le dernier évadé de Koné.
L’homme était recherché depuis l’évasion collective du 13 mai, qui avait vu cinq détenus s’échapper. Deux avaient été repris le matin même, tandis que trois prenaient la fuite. Deux de ces derniers avaient été arrêtés à La Foa le 27 juillet.
Une évasion organisée depuis la cellule
Lors de sa garde à vue, le prévenu a reconnu s’être évadé vers 4 heures du matin, avec deux codétenus. Selon le procureur,
à partir de l’ouverture du plafond de la cellule, les trois détenus parvenaient à accéder aux combles avant d’atteindre le chemin de ronde et d’escalader l’enceinte de l’établissement
Une fois libres, les fugitifs se seraient rapidement livrés à trois tentatives de vol de véhicule à Koné, restées infructueuses.
Des faits aggravés par des vols avec violence
L’homme a également reconnu sa participation à un vol de téléphone portable commis en réunion, ainsi qu’à un vol avec violence d’une montre et d’un téléphone dans la résidence principale de la victime.
Ces accusations s’ajoutent à son profil déjà lourdement marqué par la récidive, et renforcent la gravité du dossier présenté à l’audience.
En route vers la justice
Placé en détention provisoire, il doit être jugé en comparution immédiate le mardi 12 août. Les faits qui lui sont reprochés mêlent évasion, vols aggravés et violences, exposant le prévenu à une peine significative.
Cette arrestation marque la clôture d’un dossier qui aura mobilisé les forces de l’ordre pendant plusieurs semaines et illustre les failles de sécurité du centre de détention de Koné, où les évasions spectaculaires restent un sujet sensible.