Trois heures de réunion pour plancher sur l’accord de Bougival. Objectif : reporter les provinciales, écrire la loi constitutionnelle et caler le calendrier.
Il rappelle que 90 % des sénateurs soutiennent le texte. Première étape dès septembre. Deuxième étape en février : les Calédoniens seront consultés. Troisième étape en 2026 : la loi organique spéciale. Et au bout, la fameuse loi fondamentale, censée donner à la Nouvelle-Calédonie la capacité de s’auto-organiser.
Les loyalistes, Calédonie ensemble, l’UNI et l’Éveil océanien étaient autour de la table. Le FLNKS, absent. Virginie Ruffenach appelle à écrire un texte fédérateur.
Après la politique, direction Voh. Dix communes du Nord sans médecin fixe. Une seule consultation par semaine. Les soignants parlent de fatigue, de lassitude. Valls promet des recrutements en urgence. Il annonce des mesures demain à Bourail.
À Koné, il répète son message : pas de développement sans stabilité. Les agriculteurs et entrepreneurs l’écoutent, inquiets pour l’usine du Nord et le tourisme.
À Bourail, on parlait viande. La filière bovine reste solide : 600 éleveurs, 150 000 hectares, 200 emplois indirects. Mais trop de production pour le marché local. Alors, on exporte : un premier container de viande envoyé en Polynésie. Un autre en préparation pour Wallis et Futuna.
Au centre-ville, la gastronomie tenait la vedette. Soixante-dix exposants place des Cocotiers malgré la pluie. Miel, vanille, bananes, gâteaux de manioc. Les visiteurs goûtent, échangent, soutiennent les producteurs.
Enfin, côté sport. À Nouméa, Hugo Koch s’impose au South Pacific Junior Open de golf. Et aux Îles Salomon, les U16 cagous accrochent la Nouvelle-Zélande : 0-0. Un exploit contre les favoris.
Bref. La politique s’écrit au Sénat, les médecins manquent dans le Nord, et les Cagous tiennent tête aux Kiwis.