Régie Pub
dimanche 19 octobre 2025
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
No Result
View All Result

Sedan 1870 : la défaite qui a brisé la France

La Dépêche de Nouméa par La Dépêche de Nouméa
2 septembre 2025
dans Mémoire
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
5 minutes

Une défaite qui a bouleversé l’Europe. Un empereur français capturé au cœur des Ardennes : Sedan, 1870, signe la fin du Second Empire.

La guerre mal préparée de Napoléon III

Juillet 1870. La France s’engage dans une guerre qu’elle n’a ni préparée ni comprise. Poussée par l’humiliation d’une dépêche manipulée par Otto von Bismarck, elle se laisse entraîner dans un conflit où elle se trouve rapidement isolée.
Le 19 juillet, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Cette décision est prise sans soutien international et avec une armée sous-équipée. La France ne peut mobiliser que 265 000 soldats pour défendre un front de près de 250 kilomètres.

En face, la Prusse et ses alliés alignent plus de 600 000 hommes, parfaitement organisés et approvisionnés grâce à un réseau ferroviaire moderne. La disproportion est flagrante.
Dès les premières semaines, les défaites s’enchaînent. Le 4 août, à Wissembourg, une première armée française est écrasée. Deux jours plus tard, à Froeschwiller-Woerth, les soldats de Mac-Mahon se battent avec courage mais doivent abandonner l’Alsace.

Le maréchal Bazaine, nommé commandant en chef, tente de regrouper ses forces mais s’enferme à Metz au lieu de briser l’encerclement. Cette passivité scelle le sort de l’armée du Rhin.
La France est déjà acculée, et l’opinion publique, trompée par des communiqués triomphants, ne mesure pas encore l’ampleur du désastre.

Sedan, le piège mortel

Fin août, l’armée française est au bord de la rupture. Il ne reste plus que 130 000 hommes au camp de Châlons. C’est le maréchal Mac-Mahon qui en prend la tête, accompagné de l’empereur. Mais Napoléon III, malade et affaibli par de terribles douleurs, ne peut exercer son commandement.
Le 30 août, les troupes françaises sont battues à Beaumont. En repli, elles se réfugient dans la place forte de Sedan, sans savoir qu’elles s’enferment dans un piège.

Le 1er septembre au matin, la bataille décisive s’engage. Les Français affrontent plus de 200 000 Allemands et subissent un bombardement d’une violence inédite. Plus de 700 canons prussiens écrasent les défenses.
Mac-Mahon, blessé, transmet le commandement au général Ducrot, qui cède aussitôt la place au général Wimpffen. Le désordre est total.

Les soldats français multiplient les charges héroïques, notamment la cavalerie qui tente de percer les lignes ennemies. Mais face à l’artillerie allemande, ces sacrifices tournent au massacre.
Dans la citadelle, Napoléon III observe la scène, impuissant et accablé. Il comprend que la situation est désespérée.
Dans l’après-midi, il fait hisser le drapeau blanc sur Sedan. La canonnade cesse enfin. La décision est lourde : 83 000 soldats français, dont l’empereur, deviennent prisonniers. Le 2 septembre, Napoléon III rencontre Bismarck dans une modeste maison de Donchery. Puis il adresse une lettre au roi de Prusse :

 N’ayant pu mourir au milieu de mes troupes, il ne me reste qu’à remettre mon épée entre vos mains.

La réponse de Guillaume Ier est courtoise mais implacable : l’armée entière doit capituler. Sedan devient le symbole de l’échec militaire et politique d’un Empire qui a surestimé ses forces.

De Sedan à la République

La nouvelle de la capitulation se répand comme une traînée de poudre. À Paris, Lyon, Marseille, la colère est immense. Un empereur français s’est rendu, une première depuis des siècles. À Paris, l’impératrice Eugénie, régente, refuse d’abord d’y croire.

 Un Napoléon ne se rend pas !  hurle-t-elle. Mais la réalité est implacable.

Le 4 septembre 1870, sous la pression de la rue et des députés républicains, la République est proclamée à l’Hôtel de Ville de Paris. Le Second Empire s’effondre.

Napoléon III, désormais prisonnier, quitte Sedan escorté par les uhlans prussiens. Malade, fiévreux, humilié, il traverse les colonnes de prisonniers français en pleurs. Certains l’insultent, d’autres l’accusent de trahison.
Exilé en Allemagne, puis en Angleterre, il ne remettra jamais les pieds sur le sol français. L’homme qui avait voulu incarner la gloire impériale quitte la scène politique dans le déshonneur et la souffrance.
Pour la France, Sedan n’est pas seulement une défaite militaire. C’est un tournant majeur de son histoire. La perte de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, l’occupation ennemie, le siège de Paris annoncent une épreuve nationale.

Mais cette humiliation provoque aussi un sursaut. La Troisième République, proclamée dans l’urgence,  choisit de poursuivre la lutte. Paris est assiégé. Le peuple subit la faim et les bombardements.
En janvier 1871, l’armistice est signé. La France sort exsangue, amputée de ses territoires de l’Est et durablement marquée par la défaite. Sedan, 2 septembre 1870, reste le symbole d’un régime qui a précipité son peuple dans une guerre sans préparation. C’est aussi le point de départ d’une revanche qui animera la France pendant près d’un demi-siècle, jusqu’en 1918.

Tags: Bataille de SedanBismarckChute du Second EmpireDéfaite françaiseguerre de 1870Guillaume IerNapoléon IIIPrusseRépublique française 1870Sedan 1870

Continuer la lecture

La naissance d’un roi malgré luiMémoire

La naissance d’un roi malgré lui

23 Août 2025
Foch, l’homme qui a transformé la défaite en victoireMémoire

Foch, l’homme qui a transformé la défaite en victoire

2 Oct 2025
Quand le pape effaça dix jours de nos viesMémoire

Quand le pape effaça dix jours de nos vies

15 Oct 2025
Le jour où de Gaulle a fait trembler le CanadaMémoire

Le jour où de Gaulle a fait trembler le Canada

24 Juil 2025
Article précédent

L’État limite les armes pour rétablir l’ordre public

Article Suivant

La démocratie participative s’invite à Nouméa

Article Suivant

La démocratie participative s’invite à Nouméa

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Fil d'infos

19/10 à 11:00

2,28 milliards pour la paix publique : les communes paient cash

Face à la montée de l’insécurité et à la défaillance de l’État, les maires montent en première ligne.Les chiffres le prouvent : la séc...

19/10 à 10:00

Fonds audiovisuel : la province Sud garde la main

Le cinéma calédonien sort de l’ombre. À l’heure où la création locale s’impose enfin comme levier économique, le gouvernement acte une ...

19/10 à 09:02

TSMC exporte son savoir-faire, Taiwan perd son bouclier ?

C’est une image historique, une tranche de silicium signée TSMC et Nvidia, gravée à Phoenix, en Arizona. La première puce Blackwell « made i...

19/10 à 08:05

Mission Durrieu : Paris met les mains dans le cambouis

Un an après les émeutes, l’État reprend la main sur le destin calédonien. À Nouméa, la Mission interministérielle pour la Nouvelle-Calédo...

19/10 à 07:30

Faim dans le monde : 295 millions de personnes touchées

Le 16 octobre 2025, la Journée mondiale de l’alimentation révèle une réalité glaçante : 295 millions de personnes dans 53 pays subissent un...

Logo La Depeche
L'actualité en continue
sur La Dépêche
logo ladepeche nc

RUBRIQUES

  • Au delà du récif
  • Economie
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Vidéos

Le réseau

  • OcéaneFM
  • Le JDD
  • La Dépêche de Nouméa
  • SudTV
  • La Factory

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

  • À votre avis ?
  • Accueil
  • BTM Radio
  • Contact
  • Le Flux
  • Mentions Légales
  • Météo
  • Politique de Confidentialité
  • Politique de cookies
  • Régie Pub

© 2025 - La Dépêche de Nouméa

VALLON-DORE : UNE SEPTUAGéNAIRE VIOLéE ET CAMBRIOLéELA CALéDONIE DéFEND SA VOIX FACE AUX INGéRENCES éTRANGèRESLA REFONDATION CALéDONIENNE EST EN MARCHEQUAND LE SPORT DEVIENT CIMENT SOCIAL : LA FONDATION ROGER KADDOURLE JUGEMENT DE L’ÉTAT : UNE QUESTION DE DIGNITéPHILIPPE GOMèS : L’ADIEU D’UN HOMME DU SYSTèME à SON SYSTèMEUNE CELLULE POUR SARKOZY, UNE HONTE POUR LA FRANCE ?CHRISTIAN TEIN : DE L’AUDITION à LA MENACE DéGUISéE

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo

© 2025 - La Dépêche de Nouméa